Pas bien inspirés la semaine passée face à Reims (0-0), les Messins n’ont pas montré un visage plus reluisant ce samedi après-midi. Il faut dire qu’en face, il s’agissait d’un adversaire autrement plus costaud: à quatre jours de sa demi-finale de Ligue des Champions face à Manchester City, le PSG se bat encore pour le titre de champion de France. Face à un FC Metz qui restait sur 6 matches sans victoire (en Ligue 1), le club parisien ne s’est pas gêné pour allonger la mauvaise série mosellane...
Metz a en effet très vite subi la loi du PSG... et de Mbappé. Dès la 4e minute, l’attaquant a laissé toute la défense sur place après avoir bénéficié d’un super ballon piqué de la part d’Herrera. Sa frappe croisée n’a laissé aucune chance à Oukidja, qui n’avait même pas eu le temps de se chauffer les gants jusque-là (0-1, 4e). Une entame de match cauchemardesque pour les Grenats face à la grosse armada de Pochettino, qui a aligné Mbappé et Neymar à Saint-Symphorien, histoire de bien s’échauffer avant le rendez-vous européen de mercredi. Peu après le quart d’heure de jeu, Neymar a bien tenté sa chance sur un coup-franc de 25 mètres mais sa frappe enroulée a manqué, de peu, la lucarne d’Oukidja.
Metz n’a ainsi quasiment pas existé au cours d’une première période pas franchement folichonne, durant laquelle le PSG a géré tranquillement son affaire. En dehors de quelques centres de Centonze et Delaine, alignés chacun sur une aile, et qui n’ont pas trouvé preneur, difficile de souligner quoique ce soit de convaincant de la part des Mosellans. Et pourtant...
Et pourtant après la pause, les Grenats ont réussi ce que peu de parieurs avaient certainement pronostiqué: égaliser, grâce à Centonze. Le latéral droit a ajusté une bonne tête sur un excellent centre de Boulaya, après un bon travail côté gauche (1-1, 46e).
L’espoir de pouvoir tenir tête à cette équipe qui n’est pas assurée de pouvoir conserver son titre n’a cependant été que de courte durée. Ce même Centonze a servi bien malgré lui Mbappé, qui a directement tenté sa chance des 20 mètres. Le ballon, contré, a surpris Oukidja, qui n’a pu que le dévier dans son propre but (1-2, 59e).
Derrière, le PSG s’est mis à gérer son avantage, à nouveau. Herrera a donné de nouvelles sueurs froides à la défense messine en trouvant la transversale, sur une remise de la tête d’Icardi (81e). A deux minutes de la fin, ça a été plus que des sueurs froides: Icardi s’est chargé cette fois de convertir un penalty d’une petit panenka, après une grosse faute de Bronn sur l’attaquant italien (1-3, 88e).
“On a pris ce premier but un peu trop tôt, ça nous a coupé les jambes même si on a fait de bonnes choses lors des 20 dernières minutes de la première mi-temps” a reconnu Habib Maiga, au micro de Canal +. “Le deuxième but qu’on encaisse est malheureux. On est dans une mauvaise période en ce moment, il faut se réfugier dans le travail.”Si Metz n’a plus rien à espérer en Ligue 1, et plus rien à craindre non plus depuis un bon moment, il aura l’occasion de briser sa monotone série du moment en affrontant Dijon le week-end prochain, avant Nîmes, Lorient et Marseille.
