
On savait le Paris SG privé de ses stars à Metz: Kylian Mbappé et Edinson Cavani, tous les deux blessés face à Toulouse le week-end dernier. On se doutait surtout de l’absence de Neymar, dont un éventuel transfert vers Barcelone agite le monde du foot depuis des semaines, avec chaque jour ou presque, un nouvel épisode. On s’attendait moins, en revanche, à voir le jeune polonais Marcin Bulka (19 ans) dans les buts parisiens, ce qui confirme le départ imminent d’Alphonse Areola vers le Real Madrid. Sans, non plus, Diallo, Draxler, Herrera et Kehrer, mais avec le tout jeune milieu Adil Aouchiche (17 ans), le club parisien a donc débarqué en terre mosellane ce vendredi soir dans une configuration plus inhabituelle encore que ses tourments ne le laissaient supposer.
Côté grenat, si la saison s’annonce atypique, ce n’est qu’au regard de la configuration inédite de Saint-Symphorien, où les structures de la tribune Sud s’élèvent doucement. Battus à Angers (3-0), les hommes de Vincent Hognon cherchent encore leurs marques dans une Ligue 1 qui leur sourit du coin des lèvres, après un premier nul à Strasbourg et la nette victoire face à l’AS Monaco (3-0).
Cette défaite ce vendredi soir face aux Parisiens n’assombrit que très peu le ciel grenat, même si elle s’est dessinée très rapidement et que les espoirs de revenir au score n’ont quasiment jamais existé. D’abord à cause de ce penalty sifflé dès la 10e minute pour une faute de Fofana: Di Maria prenait à contre-pied Oukidja sans problème (0-1). Ensuite, avec ce break signé Choupo-Moting, qui s’élevait au-dessus de la mêlée dans la surface messine, sur un coup-franc de Verratti, pour placer sa tête (44e, 0-2).
Entre-temps, Nguette et Diallo ont tenté dès qu’ils l’ont pu, comme sur cette frappe du premier (15e) et celle en pivot du deuxième (25e). Assez peu en dépit d’une combativité affichée au milieu de terrain, au cours d’une première période marquée par une brève interruption du match en raison d’une banderole jugée homophobe en tribune.
Occupés à contenir les Parisiens à l’entame de la seconde période, les Messins se signalaient grâce à Nguette, auteur d’une frappe contrée (58e), puis sur le coup-franc de Boulaya, tiré à côté, à la limite de la surface de réparation du jeune Bulka (64e).
Les Messins mettaient enfin le pied sur le ballon durant les 20 dernières minutes, avec un Boulaya qui forçait Bulka à se coucher (80e).
Moins entreprenant en dépit d’une dernière tentative de Sarabia (88e), Paris se reposait sur un avantage pris trop tôt pour laisser l’opportunité aux Grenats d’entretenir le suspens...
Prochain rendez-vous pour Metz, dans deux semaines, à Bordeaux.