
Si le début d’année a été assez poussif pour les Grenats, la machine n’est pas restée grippée très longtemps. Après la superbe performance signée face à Lyon la semaine dernière (0-1), cette victoire face à Nantes les replace dans la première partie de tableau de la Ligue 1. Une position en adéquation avec ce que proposent les hommes de Frédéric Antonetti depuis le début de la saison, notamment un bloc particulièrement solide et difficile à bouger, et qui sait se montrer patient pour trouver la faille.
Ce regain de forme est également celui du buteur belge Aaron Leya Iseka, recruté en tant que joker pour suppléer Diallo, parti l’été dernier, et Niane, gravement blessé en début de saison. Ce dimanche, l’attaquant a inscrit son quatrième but en onze matches, face à une équipe nantaise qui enchainait les matches nuls depuis la prise de fonction de Raymond Domenech.
Ainsi, Leya Iseka s’est fendu d’un joli lob du droit pour tromper le gardien Lafont au terme d’une grosse demi-heure de jeu (35e), après avoir été bien lancé par l’inévitable Boulaya (1-0). Nantes, trop brouillon en attaque, se faisait punir: sa seule occasion à peu près marquante étant ce tir non-cadrée de Blas à l’entrée de la surface (31e), dont la réponse aura été signée Sarr, auteur d’un tir puissant capté en deux temps par le portier nantais.
La seconde période a débuté par une petite frayeur pour les Grenats: monté aux avant-postes, Pallois a dévié le ballon dans les buts d’Oukidja, sur un coup-franc détourné par un coéquipier. Mais l’égalisation a été refusée pour un hors-jeu du défenseur, après l’intervention du VAR (52e). Mieux dans leur match, les hommes de Domenech ont poussé bien plus fort qu’en première période sans toutefois parvenir à cadrer leurs tentatives.
Deuxième frayeur pour Metz: ce moment où l’arbitre a désigné le point de penalty pour une prétendue faute de Kouyaté sur Coulibaly dans la surface. Mais encore une fois, Nantes a du prendre son mal en patience pour une nouvelle position de hors-jeu (70e). La menace s’est fait plus précise avec Simon, entré à la mi-temps, qui a trouvé le petit filet d’Oukidja (78e). Imprécis, les Nantais se sont finalement fait punir: dans les arrêts de jeu, Boulaya a fait le break en ajustant une très bonne frappe du gauche à l’entrée de la surface (2-0, 90e+3)!
Peu en vue mais costaud en seconde période, Metz a à nouveau fait dans l’efficacité ce dimanche. On ne demandera pas mieux dans une semaine, sur le terrain de Brest.