Après la courte victoire la semaine passée à Amiens (0-1), c’est encore une très belle opération qu’a réalisé le FC Metz samedi soir, à l’issue de l’un de ses matches les plus aboutis de la saison. Face à Nîmes, qui lutte également pour sa survie en Ligue 1, les Grenats ont tout de suite pris la partie par le bon bout, en convertissant leur première occasion franche. Ainsi, Centonze a jailli sur une relance nîmoise pour ajuster un centre tendu, parfaitement repris de la tête par N’Guette (1-0, 8e).
D’ailleurs, à l’issue d’une première période très plaisante, le score aurait pu être bien plus lourd en faveur des hommes de Vincent Hognon. Très inspirés, les Messins ont alerté à de nombreuses reprises Bernardoni, comme sur cette frappe à ras-de-terre de Centonze, intenable sur son côté droit, qui a obligé le portier nîmois à se coucher (20e). Pléthore de frappes mosellanes ont donné des sueurs froides à une défense souvent dépassée, qui s’en est parfois sortie par miracle: celle dévissée de N’Guette à la suite d’un nouveau cafouillage (28e), celle, puissante, de N’Doram aux 20 mètres (32e), la reprise de Pajot qu’on voyait finir dans les buts de Bernardoni, sur un nouveau bon centre de Centonze (38e) ou encore celle de Niane, manquée, sur un nouveau centre de Boulaya (45e).
Cela faisait beaucoup en comparaison aux rares attaques nîmoises, que l’on pouvait résumer aux frappes de Roux, l’ancien de la maison grenat (3e), ou Kone, qui a expédié sa reprise de volée au-dessus des buts d’Oukidja (21e). Le tandem a essayé de partir dans le dos de la défense messine, sans grand succès à la pause.
Au retour des vestiaires, les Nîmois ont cependant glacé Saint-Symphorien: Deaux, bien seul dans la surface côté droit, convertissait la passe de Benrahou pour égaliser (1-1, 49e). Quelques secondes plus tôt, Oukidja avait déjà sauvé les siens devant Kone (48e).
Loin d’être abattus, les Grenats ont continué de combiner face à une équipe un peu plus en vue en seconde période. Ils auraient pu reprendre l’avantage à l’heure de jeu, sur un coup-franc excentré de Boulaya qui a forcé Bernardoni à se fendre d’une claquette, puis sur une tête de Boye qui a rasé le poteau gauche nîmois (59e).
Alors que le but de Maïga a été logiquement refusé à la suite d’une grosse collision entre Bernardoni et Niane (63e), Pajot forçait encore le gardien adverse à sortir le ballon d’une belle détente (74e).
Et puis la délivrance est venue d’un corner dévié de la tête par Maïga au premier poteau: Boye, bien placé, a ajusté la sienne pour redonner un avantage définitifs aux Grenats (2-1, 82e). Un nouveau pas vers le maintien, avant un déplacement à Toulouse, lanterne rouge aux abois, le week-end prochain...
