Que c’est dur, cette fin de saison, pour le FC Metz! Battus par Lille la semaine dernière alors qu’ils avaient effectué une bonne prestation, les Grenats se sont montrés sans grande inspiration ce dimanche à Reims. Les joueurs de Frédéric Antonetti peuvent même se réjouir du manque d’efficacité de leur adversaire qui, aux points, aurait certainement mérité un peu plus que ce match nul.
En dépit d’un trio offensif plutôt séduisant sur le papier, composé de Boulaya et Vagner en soutien de Leya Iseka en pointe, Metz a eu toutes les peines du monde à se montrer dangereux lors des quarante-cinq premières minutes. C’est Reims, surtout, qui porté le danger devant les buts grenats, avec une première frappe de Chavalerin après un mauvais dégagement (7e).
Si Oukidja n’a pas eu besoin de s’employer sur ce coup-là, le portier grenat a eu plus de boulot à la demi-heure de jeu: d’abord en ayant un super réflexe face à la madjer de Touré (29e), tout proche d’ouvrir le score, puis en arrêtant le ballon en deux temps sur une tête rémoise (30e).
Trop brouillon et peu inspiré, Metz n’a quasiment rien montré. Maiga a bien tenté sa chance après une tête non cadrée de Vagner, mais cela a été sans aucun danger pour Rajkovic, le portier rémois... (33e).
La physionomie de cette partie est restée identique après la pause, avec un Oukidja toujours sollicité. Quelques minutes après le retour des vestiaires, le portier messin a dû repousser la frappe de Mbuku (51e), puis s’envoler sur une très belle frappe de Dia (55e). Sous pression, les Grenats ont également perdu le ballon au milieu de terrain, laissant Dia faire parler sa vitesse avant d’ajuster d’un tir finalement non cadrée (57e).
Pas dans un très grand jour, Boulaya a certes tenté de faire parler sa patte droite sur coup-franc: un exercice, on le sait, qu’il affectionne. Mais il n’a pas eu plus de réussite, comme sur ce tir effectué côté gauche qui a terminé dans le petit filet des buts rémois (66e).
Quand on n’est pas inspiré et qu’on ne se procure quasiment pas d’occasions franches, le nul a des allures de victoires. Après quatre défaites consécutives (dont une face à Monaco en Coupe de France) et un seul but marqué sur la même période, c’est certainement ce qu’on va se dire du côté messin...
“On est dans une série un peu compliquée, a reconnu Fabien Centonze, au micro de Canal +, à la fin de la partie. On reste sur trois défaites et un nul (en Ligue 1, ndlr) et on reçoit Paris la semaine prochaine... On a su poser des problèmes de temps en temps à Reims, mais heureusement que notre gardien était là pour effectuer deux, trois arrêts. C’est alarmant, oui et non... on va rester positif.”
Face au Paris-SG samedi prochain, c’est toute l’équipe messine qui devra être dans un bon jour...
