Qui d'autre que Queen et Freddie Mercury pour lancer une playlist royale? Découvrez une tête couronnée aux oreilles affûtées...

Oui, la Grande-Duchesse de Luxembourg écoute Queen! Mais pas seulement des rois et reines, vous le découvrirez dans la vidéo.

L'histoire de Maria Teresa, née à Cuba en 1956 et dont la famille a été contrainte à l'exil après la prise du pouvoir par Fidel Castro, est riche, à cheval sur plusieurs territoires et cultures: "Ma naissance à Cuba, ce sont mes racines, mon moi profond, qui je suis vraiment, mon identité, ma manière d'être, mon tempérament. Si l'exil a ses souffrances, il a aussi ses grandes forces. Quand je suis arrivée aux États-Unis, j'ai découvert la culture française à travers mon école. J'ai donc été imprégnée de deux cultures supplémentaires. Ce fut un apport très positif."

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De gauche à droite: Antonio Mestre, Maria Teresa Mestre, Catalina Mestre, Luis Mestre / © Copyright : Collection privée de Leurs Altesses Royales le Grand-Duc et la Grande-Duchesse de Luxembourg

C'est en Suisse que Maria Teresa, née Mestre Batista, a poursuivi sa scolarité, avant d'y rencontrer un certain Grand-Duc héritier. De Cuba aux montagnes suisses en passant par New York, la musique ne l'a jamais quittée: "En tant que Cubaine, la musique fait partie de mon ADN. Quand on grandit dans une famille cubaine, on grandit dans la musique cubaine et dans la musique en général, on grandit dans le rythme et on grandit dans l'amour de la musique. Mon grand-père était aussi à Cuba le grand mécène de l'orchestre philharmonique de La Havane."

"ON A UNE QUALITÉ DE MUSICIENS ASSEZ SPECTACULAIRE PAR RAPPORT À NOTRE POPULATION"

Mélomane... Mais pas seulement! La Grande-Duchesse de Luxembourg est également pratiquante: "J'ai appris la guitare pour l'accompagnement du chant car j'aime beaucoup chanter. J'ai fait beaucoup de danse classique aussi. En fait, au moment où j'ai rencontré mon mari, j'ai été confrontée à un choix: tenter une carrière de danseuse professionnelle ou aller à l'université faire Sciences Po. Mais la musique est restée présente. Mes enfants ont grandi en chantant, avec moi à la guitare. Guillaume compose d'ailleurs de très jolies chansons, joue très bien de la guitare et a une voix magnifique."

Si la sélection de Maria Teresa nous emmène de Cuba à la Grande-Bretagne, des États-Unis à l'Espagne, la musique made in Grand-Duché a également une place de choix dans sa playlist: "J'écoute aussi de la musique luxembourgeoise. J'ai une amitié de longue date en même temps qu'une grande admiration pour Gast Waltzing. J'aime tout ce qu'il compose, tout ce qu'il fait. C'est quelqu'un que nous avons beaucoup de chance d'avoir au Luxembourg. (Le compositeur luxembourgeois a fait l'objet d'un épisode de Face B. NDLR) Je suis par ailleurs très proche de John Resch et du groupe Dream Catcher. Il m'arrive de chanter leurs chansons. On a plein de talents et une qualité de musiciens assez spectaculaire par rapport à notre population. Ce qui m'a toujours frappée depuis que je suis mariée, c'est que dans chaque village, il y a une chorale, une fanfare. On a  au Luxembourg une culture musicale assez extraordinaire."

Maria Teresa est toujours très mobilisée par son association Stand Speak Rise Up, dont la récente levée de fonds à Biarritz le 15 octobre dernier, a été un grand succès dans le combat contre les violences faites aux femmes en temps de guerre. Ce genre d'événement sera reproduit à l'échelle européenne, promet la Grande-Duchesse.

RETROUVEZ TOUS LES ÉPISODES DE FACE B SUR LA PLATEFORME RTLPLAY.LU

Qu'elles aient bercé notre enfance, qu'elles enchantent nos journées où qu'elles soient devenues des compagnes pour la vie, les chansons jalonnent notre existence.

La devise de Face B pourrait être: "Dis-moi ce que tu écoutes, je te dirai qui tu es".