Musée des sportsLes députés veulent faire la clarté sur le déroulement des procédures dans le dossier

Michèle Sinner
traduit pour RTL Infos
La Commission de l'Exécution budgétaire s’est penchée lundi sur le dossier du Musée des sports, bien qu’elle ait décidé de ne pas faire venir les ministres concernés, le ministre des Sports, Georges Mischo, et le ministre des Finances, Gilles Roth.
© Pierre Weinerskirch

Le projet controversé et finalement retiré de Musée des Sports sur le site “Rout Lëns”, près d’Esch-sur-Alzette, était à l’ordre du jour de la Commission de l’Exécution budgétaire lundi. Après l’annonce le matin-même par le Premier ministre Luc Frieden de la démission du ministre des Sports, Georges Mischo, les membres de la commission ont décidé de ne pas convoquer les ministres concernés et de regrouper leurs questions sur ce projet afin de les envoyer collectivement au gouvernement. Sam Tanson, députée des Gréng, a déclaré qu’il était important d’aller au fond de ce dossier et d’en tirer des enseignements collectifs. Elle a notamment souligné que :

Ce fameux protocole d’accord parle très clairement d’un Musée des sports, pour lequel l’entreprise de construction a également reçu la mission de réaliser l’étude de faisabilité. Et voilà qu’en commission il y a deux semaines, il a soudain été question d’un centre de congrès. Dans un document rédigé entre-temps, il est question d’un ‘Centre de congrès et d’exposition’. On en déduit donc que ce centre de congrès engloberait aussi les halls d’exposition. Mais cela ressemble un peu à un artifice pour dire : nous n’achetons pas un bâtiment qui sera ensuite transformé, mais nous achetons quelque chose de terminé que nous aménagerons ensuite en Musée des sports. Ce qui serait bien sûr extrêmement problématique.

Liz Braz, élue LSAP, souhaite également que ce dossier soit réexaminé :

Il s’agit alors d’une question plus fondamentale concernant la construction ou l’acquisition de bâtiments par l’État. Il existe différents organes qui ont un rôle à jouer, comme par exemple le Comité d’acquisition ou la Commission des soumissions, et il serait important de savoir s’ils ont été impliqués, s’ils ont été saisis à un moment donné, ce qu’ils auraient dû être, car jusqu’à présent il semble qu’ils ne l’ont pas été. Il faut donc se demander comment cela est possible dans nos procédures, que de tels organes puissent être contournés via des protocoles d’accord engagés par un ministre qui n’avait pas la compétence pour conclure un tel protocole au nom de l’État.

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