
“On dit que la guerre est terminée mais les gens doivent encore lutter pour leur vie”, témoigne Bilal Abu Saada, superviseur de l’équipe MSF travaillant à l’hôpital Nasser. L’hiver combiné à des conditions de vie “extrêmement précaires” menacent la population qui se trouve actuellement à Gaza. Des conditions d’autant plus dangereuses pour les enfants de moins de cinq ans, souligne Médecins Sans Frontières, dans un communiqué envoyé à la presse.
Vendredi, l’organisation a communiqué la mort d’un nouveau-né de 29 jours. Il avait été admis au service pédiatrie jeudi mais n’a pas survécu malgré les tentatives pour le soigner. Il est mort d’hypothermie, selon le ministère de la Santé palestinien. Il faut savoir que la bande de Gaza a récemment été frappeé par de fortes pluies et même des tempêtes. Cela complique évidemment la vie des Palestiniens qui vivent, pour la plupart, dans des tentes de fortune.
La semaine dernière, un autre bébé avait été amené à l’hôpital Nasser mais il était déjà trop tard. L’enfant avait déjà succombé aux conditions hivernales qui frappent actzellement la bande de Gaza. Il ne s’agit donc pas d’un drame isolé. L’Agence France Presse documente d’ailleurs la situation à l’hôpital Nasser, où plusieurs nouveaux-nés se battent actuellement pour survivre.
Rappelons dans ce contexte qu’Israël limite toujours l’entrée des médicaments, du lait en poudre pour nourrissons et de l’équipement médical essentiel. Une quinzaine d’ONG se sont récemment vues interdire l’accès à la bande de Gaza. Ce vendredi, MSF a renouvelé son appel aux autorités israéliennes pour obtenir “une augmentation massive de l’aide” dans la bande de Gaza. Un appel qui risque de tomber dans l’oreille d’un sourd.