
Cet incident survient trois jours après qu’un A320 d’Air France Paris-Ajaccio a dû aussi être dérouté d’urgence à Lyon à la suite d’un problème moteur.
Mardi, l’A320 de Vueling - une compagnie low-cost d’International Airlines Group (IAG), comme British Airways et Iberia -, dû se dérouter à la suite d’un “problème technique mineur”, a indiqué à l’AFP le service de communication de l’aéroport de Clermont-Ferrand, sans préciser s’il s’agissait d’un problème sur un moteur.
L’avion “a atterri vers 18H00 et s’est parqué sans aucune assistance”, a-t-on ajouté, et les 164 passagers devaient redécoller peu avant 21H00 dans un autre A320 de Vueling “venu de Barcelone”, a-t-on précisé.
La compagnie espagnole a confirmé à l’AFP que le vol VY6936 a été détourné vers Clermont-Ferrand “en raison d’un problème technique”, et qu’un “avion de remplacement” devait leur permettre de rejoindre “leur destination finale”.
Samedi, c’est un A320 d’Air France, reliant Paris-Orly à Ajaccio, qui avait dû se dérouter à Lyon “en raison d’un problème technique”, avait déclaré dimanche la compagnie française.
L’avion avait été victime d’un “pompage moteur”, lorsque des bouchons d’air se forment au sein du moteur et créent des vibrations obligeant l’équipage à couper le moteur, avait indiqué Air France à l’AFP.
“Les pompages moteur sont des événements connus et maîtrisés. Les équipages sont formés et régulièrement entraînés à la gestion de ce type d’événement”, soulignait la compagnie.
Des passagers de ce vol interrogés par RTL avaient alors parlé de “beaucoup de vibrations” et d’une aile de l’avion “en flammes”.
Les passagers avaient atteint leur destination finale dans la nuit, après un long périple en avion de Lyon à Bastia, puis en bus jusqu’à Ajaccio.