
S’exprimant lors du Conseil des ministres hebdomadaire, M. Netanyahu a dit avoir autorisé cette opération qui n’avait jusque-là pas été revendiquée, a confirmé M. Dostri.
Des centaines de membres du Hezbollah avaient été blessés à la mi-septembre dans l’explosion simultanée de leurs bipeurs, un système de radiomessagerie, dans plusieurs bastions du Hezbollah au Liban. L’armée israélienne n’avait pas commenté ces informations.
Des explosions simultanées de bipeurs avaient eu lieu dans la banlieue sud de Beyrouth, dans le sud du Liban et dans la plaine orientale de la Békaa, tous des bastions de la formation islamiste. Les bipeurs et talkies-walkies transformés en engins explosifs ont tué des dizaines de personnes et en ont blessé des milliers d’autres dans tout le Liban.
Qualifiant cette attaque de “guerre flagrante contre l’humanité, contre la technologie, contre le travail”, le ministre libanais du Travail, Mustafa Bayram, avait indiqué le 6 novembre lors d’une conférence de presse à Genève que son pays avait déposé une plainte auprès de l’Organisation internationale du travail (OIT), agence spécialisée de l’ONU.
Plus de 3.000 personnes ont été tuées au Liban depuis le début des affrontements entre le Hezbollah et Israël en octobre 2023, selon le ministère de la Santé, dont au moins 1.964 depuis le 23 septembre, selon un décompte de l’AFP.
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