Dès l’année prochaine, les radars automatiques pourront donc détecter trois nouvelles infractions, bien aidés pour cela par l’IA. Désormais, le fait de ne pas respecter les distances de sécurité avec les autres usagers de la route, de ne pas porter sa ceinture de sécurité ou d’utiliser son téléphone au volant pourra être plus facilement sanctionné.
Chacune de ces infractions sera passible d’une amende de 135 euros et d’un retrait de trois points sur le permis de conduire. Cerise sur le gâteau, ces infractions seront cumulables, ce qui permettra à l’État de renflouer un peu plus les caisses.
Dans un premier temps, plusieurs centaines d’équipements devraient ainsi être mis à jour afin de détecter toutes ces infractions. Des radars existants, principalement des Fusion 2, vont ainsi être équipés de systèmes intelligents mêlant des algorithmes à l’analyse d’images filmées. Ces dispositifs devraient pouvoir suivre en simultané jusqu’à 126 véhicules sur une distance de 100 mètres et 5 voies de circulation. À noter que la détection du non-port de la ceinture et de l’usage du téléphone au volant devraient faire l’objet d’une validation humaine, afin d’éviter les erreurs.
Dans le cadre de ce projet, le budget 2025 prévoit d’allouer plus de 46 millions d’euros à la sécurité routière. Les zones urbaines devraient être privilégiées pour ces contrôles.
