
Ce statu quo monétaire met fin à une série de baisses de taux, démarrée il y a un an, lorsque la BCE avait décidé de diminuer progressivement le coût du crédit pour accompagner le recul de l’inflation.
Après sept baisses consécutives et huit au total depuis juin dernier, la BCE a ramené son taux de dépôt, qui fait référence, à 2%, contre un pic de 4% atteint en pleine vague inflationniste. Au Luxembourg, en mai, le taux variable moyen accordé sur les crédits immobiliers avait atteint 3,32%, contre 3,52% pour un taux fixe sur un crédit de plus de 10 ans.
Le rythme de la hausse des prix à la consommation s’est stabilisé autour de l’objectif de 2% fixé par la banque centrale, après avoir atteint des niveaux record dans le sillage de la pandémie de Covid-19 et de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie.
Mais ces conditions monétaires plus favorables semblent fragiles, alors que Donald Trump menace d’assommer les exportations européennes de nouvelles surtaxes douanières.
Les responsables de la BCE souhaitent “plus de clarté... avant d’envisager tout nouvel ajustement de la politique monétaire”, selon les analystes d’UniCredit.