
Cette semaine, il a présenté aux députés de la commission mixte de l’éducation, du logement et de l’aménagement du territoire les détails du plan directeur sectoriel « Lycées ». Le LSAP en avait fait la demande.
L’ancien plan sectoriel pour les lycées date déjà de 20 ans. Un nouveau plan doit désormais être élaboré, qui sera achevé en 2028. Pour l’instant, le plan prévoit l’agrandissement partiel des lycées existants et l’ouverture de trois nouvelles écoles européennes publiques. Cela concerne en particulier les régions où se trouvent des élèves correspondant à ce profil, a expliqué le ministre DP. Il s’agit donc de la région d’Esch et de Dudelange ainsi que de la région autour de la capitale. Plusieurs députés ont également demandé que les lycées privés soient pris en compte dans le plan sectoriel, près d’un quart des élèves les fréquentent.
Si aucune mesure n’est prise, l’espace pourrait venir à manquer dans les lycées dans les années à venir. À l’ouest, dans la région de Steinfort, et également au nord, l’offre en lycées est actuellement encore plus limitée, ont fait remarquer les députés. Le ministère a déclaré vouloir analyser tout cela.
Lampech sera « techniquement déchargé » de sa fonction de lycée, a confirmé le ministre Meisch en réponse à une question de Lydie Polfer. Le lycée Michel Lucius déménagera au Kirchberg et le Centre Technique du Centre à Gasperich. Cependant, une antenne de l’École européenne Gaston Thorn s’installera à Lampech.
La tendance se poursuit donc clairement en faveur des écoles européennes publiques.
Les critères de promotion sont toutefois trop larges, ce qui fait l’objet de critiques. La ministre Meisch répond à cela en affirmant que les deux écoles européennes de Kirchberg et Mamer ont fait leurs preuves depuis des décennies. Oui, les critères de promotion et d’évaluation y sont en partie différents. Mais cela serait très complexe et devrait être examiné avec calme.
L’Observatoire de la qualité scolaire devrait s’en charger. Il faudrait également réfléchir à ce qui pourrait être judicieux dans nos écoles. Une première étape consisterait désormais à introduire l’alphabétisation en français.