“L’IA est une chance pour la place financière si elle est correctement utilisée et encadrée”, a déclaré le ministre des Finances, Gilles Roth, jeudi matin à la Chambre en réponse à une question élargie du député CSV Laurent Mosar sur l’impact de l’intelligence artificielle sur le secteur financier.
Selon une étude, 72% des postes sur la place financière seront directement ou indirectement impactés par l’IA, a précisé le ministre. Cela ne signifie cependant pas que ces postes seront supprimés, mais le travail sera différent. Un grand nombre de domaines sont concernés.
Et Gilles Roth de citer plusieurs exemples:
“Dans l’industrie des fonds, par exemple, une mise à jour automatique des prospectus, qui sont réalisés à la bourse, sera effectuée par l’intelligence artificielle. Dans le domaine de la lutte contre le blanchiment d’argent – un sujet extrêmement complexe, comme vous le savez – l’intelligence artificielle sera utilisée pour analyser des modèles de comportements des clients. Et si un client présente un comportement inhabituel, son cas fera l’objet d’un examen plus approfondi.”
La CNDP, la Commission nationale pour la protection des données, collaborera également avec la CSSF, la Commission de surveillance du secteur financier, et l’autorité de surveillance des assurances, afin d’assurer un contrôle optimal. “Nous voulons une place financière solide, stable et robuste, et malgré l’intelligence artificielle, l’humain doit conserver la primauté sur la machine”, a encore ajouté Gilles Roth.
