La mise en service récente des radars de covoiturage de l’A3 a semé le doute chez certains conducteurs. Entrés en phase de test le lundi 1er décembre, les appareils ont pour but de contrôler les véhicules qui circulent sur la voie de gauche de l’A3, qui fait désormais fonction de voie de covoiturage. En plus des transports en commun, seuls les automobilistes voyageant avec un passager peuvent l’emprunter.
Comme l’a confirmé la ministre de la Mobilité Yuriko Backes, les automobilistes transportant un enfant font également partie de ceux pouvant rouler tout à gauche sur l’autoroute. “Si un enfant ou un bébé est identifié à l’arrière du véhicule par le radar, il sera considéré comme une deuxième personne”, écrit-elle en réponse à une question parlementaire du député Fred Keup (ADR). Les appareils sont “équipés de caméras permettant de reconnaitre les silhouettes” et de “déterminer le nombre de personnes dans le véhicule” expliquait l’Administration des ponts et chaussées récemment.
Les radars seront en phase de test pour une durée indéterminée. Mais une fois pleinement opérationnels, ils sanctionneront d’une amende ceux qui trichent et empruntent la voie de covoiturage sans être accompagnés d’un autre passager au moins.
