SpuerkeessDes parlementaires réagissent à la démission de Françoise Thoma

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La Spuerkeess est donc actuellement à la recherche de quelqu'un pour remplacer Françoise Thoma à la direction générale de la banque.
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La démission de la directrice générale de la Banque et Caisse d’épargne de l’Etat, Françoise Thoma, a suscité lundi des réactions plus ou moins étonnées parmi les députés. Djuna Bernard, députée verte:

“Des bruits de couloirs circulaient déjà en ce sens. Je pense que la Spuerkeess doit effectivement accepter de répondre à des questions sur sa propre manière de procéder, que nous avions d’ailleurs posées. En ce sens, je crois qu’il est compréhensible que des conséquences doivent être tirées. Quant à savoir si cela doit uniquement se fixer à la personne de Madame Thoma, c’est une affaire interne à la Spuerkeess. Mais qu’il y ait des conséquences au niveau de la banque me semble tout à fait compréhensible et pas forcément une mauvaise chose.

Les partis de la coalition se montrent un peu plus mesurés dans leurs propos. Le président du groupe parlementaire DP, Gilles Baum:

“Je pense que dans le scandale Caritas, on a aussi beaucoup parlé de la Spuerkeess. Je ne m’étais pas attendu à cela en ce moment. Il m’est également difficile de commenter cela, car c’est une décision de la banque, pas une décision politique. Et comme je l’ai dit, Madame Thoma a travaillé de nombreuses années pour la banque. D’après ce que j’ai entendu, elle était très, très engagée. Et je ne peux rien ajouter de plus sur le sujet pour l’instant.”

Réaction similaire du président du groupe parlementaire CSV, Marc Spautz:

“Je pense que c’est une décision de la banque et une décision de Madame Thoma, qui est difficile à commenter, car on ne connaît pas non plus le contexte. Mais je crois que le président de la banque et la directrice ont communiqué à midi, et nous devons en prendre acte.”

Le député LSAP Mars di Bartolomeo a pour sa part déclaré qu’on écartait maintenant quelqu’un qui devait assumer la responsabilité des erreurs survenues dans l’affaire Caritas. Celui ou celle qui dirige, donc en l’occurrence Françoise Thoma, porte toujours une part de responsabilité, mais ce n’est certainement pas la seule personne à avoir commis des erreurs dans le dossier Caritas. Le député socialiste vise ainsi – comme il le dit – le sommet du gouvernement, et son parti maintient sa position selon laquelle Caritas aurait pu être sauvée si la volonté avait été présente.

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