Attaques de prisons en France25 interpellations dans une vaste opération de police

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Une vaste opération d'interpellations a été lancée ce lundi matin partout en France par la police dans le cadre des attaques contre des prisons, a-t-on appris de source proche du dossier, confirmant une information du magazine Paris-Match.
© Sylvain Thomas / AFP Archives

Plusieurs établissements pénitentiaires français avaient fait l’objet d’incendies de véhicules et la prison de Toulon avait été visé par des tirs à l’arme automatique dans la nuit du lundi 14 à mardi 15 avril. Le mercredi 16 avril, de nouvelles dégradations avaient ciblé mercredi l’institution pénitentiaire, avec notamment l’incendie de trois véhicules dans un parking sécurisé de la prison de Tarascon. Le ministre de la Justice Gérald Darmanin, avait alors dénoncé une tentative de “déstabilisation”.

A ce stade, 25 interpellations ont au lieu, a indiqué dans un communiqué le parquet national antiterroriste (Pnat).
Elles ont été effectuées en région parisienne, à Marseille, Lyon et Bordeaux, a-t-on précisé de source proche du dossier.

Des perquisitions sont également en cours, selon le Pnat, qui recense une quinzaine de faits entre le 13 et le 21 avril.

D’autres faits ont visé d’autres établissements pénitentiaires, sans que des “liens” puissent “nécessairement” être établis “à ce stade” avec cette enquête, précise le Pnat qui a été néanmoins avisé par les parquets locaux.

Merci aux magistrats et aux forces de l’ordre d’avoir procédé tôt ce matin à l’interpellation des auteurs présumés des attaques contre les agents pénitentiaires et les prisons de notre pays”, a posté sur le réseau social X le ministre de la Justice Gérald Darmanin.

Son collègue de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a également félicité “chaleureusement” les magistrats et enquêteurs, saluant leur “grande détermination” et leur “grand professionnalisme” ayant “permis d’obtenir des résultats dans des temps très courts”.

Depuis 15 jours, un groupe revendiquant la “défense des droits des prisonniers français”, ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, vise les établissements ou agents pénitentiaires, publiant vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram.

Si le mode opératoire de certains faits porte les marques de la criminalité organisée, d’autres actions faisaient davantage penser à l’ultragauche, avait relevé une source policière, pour qui certains militants ont pu se greffer sur la campagne initiale.

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