Le Palais royal belge a expliqué que cette décision était motivée par des raisons de santé, incompatibles avec les exigences de déplacements internationaux. Depuis 2013, Astrid avait conduit vingt-quatre missions à l’étranger, incarnant un rôle central dans la diplomatie économique belge et contribuant à renforcer l’image du pays sur la scène internationale, comme l’indiquent nos confrères de RTL Info, en Belgique.
Ce pas de côté a provoqué une onde de stupeur au sein de la monarchie belge, tant la princesse s’était imposée comme une figure incontournable de ces missions. Le roi Philippe a salué l’engagement “généreux et enthousiaste” de sa sœur et lui a adressé ses vœux de rétablissement. En attendant que la princesse Élisabeth, héritière du trône, reprenne progressivement ce rôle, c’est la reine Mathilde qui mènera les prochaines missions économiques, assurant la continuité de cette diplomatie essentielle.
Au-delà des frontières belges, cette décision résonne également au Luxembourg. La princesse Astrid était en effet la nièce de la grande-duchesse Joséphine-Charlotte, épouse du grand-duc Jean et mère de l’actuel grand-duc Henri. Joséphine-Charlotte était la sœur du roi Baudouin et du roi Albert II, père d’Astrid. Les missions économiques menées par Astrid ont souvent impliqué des entreprises luxembourgeoises ou des coopérations transfrontalières, renforçant le rôle de la Belgique comme partenaire stratégique du Grand-Duché.
Cette transition marque un tournant dans la monarchie belge, où la relève générationnelle se dessine de plus en plus clairement. Elle illustre aussi la manière dont les dynasties royales, par leurs liens familiaux et diplomatiques, continuent de peser sur les équilibres régionaux.
