
De la “salle camouflage”, qui rend invisible, à la “salle de la symétrie”, qui permet de léviter, en passant par le “paradox tunnel”, qui perturbe la perception de la gravité, le visiteur vit des “expériences paradoxales”. Chacune d’elles est explicitée dans une description de quelques lignes, que le visiteur peut lire après s’y être confronté.
Le musée joue aussi sur la fréquence de la lumière ou sur l’opacité pour provoquer des illusions d’optique tout au long du parcours.

Tout est fait pour perturber l’esprit du visiteur en le confrontant à 90 “expériences paradoxales”, appelées “exhibits”, lors d’un parcours immersif et interactif d’une heure et trente minutes.
“On veut pousser les clients à se challenger face à toutes ces expériences dingues, tout en apprenant des choses sur la façon dont notre cerveau et nos yeux sont trompés”, résume Julien Teyssandier, directeur général du Paradox Museum de Paris.
Après l’ouverture du premier musée de la franchise à Oslo en mars 2022, quatre autres ont vu le jour à Miami, Stockholm, Barcelone et sur l’île de Chypre. En 2023, une dizaine d’autres “Paradox Museum” devraient voir le jour dans le monde, notamment à Londres, Chicago ou encore Berlin.
Celui de Paris, situé au 38 Bd des Italiens dans le 9e arrondissement est pour l’heure le plus grand, avec ses 90 “exhibits” répartis sur 1.700 mètres carrés.