7 févrierC'est la journée mondiale sans téléphone portable

RTL Infos
Chiche: on le laisse à la maison aujourd’hui ? La journée mondiale sans téléphone portable veut nous faire réfléchir à nos habitudes, parfois addictives (si, si).
© Shutterstock

Si vous prenez le train ou le bus, vous aurez sans doute remarqué que presque tous les voyageurs ont le nez collé sur leur écran de smartphone (ou téléphone intelligent, en bon français). Si vous n’avez pas vous-même les yeux rivés dessus. Tout cela est-il sain et nécessaire?

Une journée sans son précieux téléphone pour prendre du recul par rapport à nos habitudes de communication et d’usage en général: c’est l’idée du Français Phil Marso, lancée en 2001. Écrivain, il s’est donné pour mission de sensibiliser à certaines dérives liées à l’utilisation du téléphone, depuis les SMS et leur orthographe douteuse à la façon dont nous utilisons notre téléphone.

C’était avant l’apparition des réseaux sociaux et nos téléphones étaient bien moins intelligents. Aujourd’hui, ces petits appareils géniaux sont de véritables ordinateurs de poche qui nous guident et nous informent à tout moment, tout en enregistrant aussi tous nos faits et gestes…

Un selfie par ici, un commentaire par là, un message, un rappel de rendez-vous, un mail, scroller indéfiniment sur les réseaux sociaux sans que cela retienne vraiment notre attention… Les téléphones peuvent entraîner une dépendance et des troubles de la concentration, entre autres conséquences : c’est justement le bon moment pour voir si l’on est dépendant à ce précieux objet. Ils peuvent pousser à une certaine déshumanisation, comme le décrivent Moby et le très beau clip d’animation de Steve Cutts.

Des excès scénarisés aussi dans la série anglaise Black Mirror, dont le nom est justement inspiré du miroir noir que renvoie l’écran d’un smartphone éteint.

Au Luxembourg, tous les jeunes de 16 à 24 ans se connectent quasi quotidiennement à internet et majoritairement (88%) avec leur smartphone, rapportait le Statec dans une étude publiée en 2019. Les 25-54 ans sont 92% à se connecter chaque jour ou presque, 99% avec leur smartphone.

L’addiction à ces petites bêtes est fréquente et peut entraîner des conséquences d’ordre psychologique. L’association Ausgespillt, où interviennent des psychologues, propose des renseignements et aide les jeunes qui sont davantage exposés, notamment à travers les réseaux sociaux. Une petite vidéo de présentation (sur Facebook et en luxembourgeois) ici.

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