
Après avoir quitté le Windsor et son groupe, le chef reste à Bertrange et reprend le Kava.
Pendant des années, il a oeuvré à la destinée du restaurant Windsor et de ses "cousins" B13, Hesper Park ou l'Atelier du Windsor. Il a quitté de groupe il y a quelques mois et le voilà sur une nouvelle aventure.
Jan Schneidewind a l'amour de la cuisine chevillé au corps et n'allait pas rester longtemps loin des fourneaux. Le voilà donc à la tête du Kava qu'il a repris à Marc et Max Hobscheit.
S'il n'a pas touché au décor - une ambiance de paillote à la fois chic et bohème - le chef s'est emparé de la carte pour y insuffler ses spécialités qu'on pourrait qualifiées de "classique avec un grain de folie".

Ainsi, la pastèque se déguste grillée, en entrée avec des petites ailes de poulet addictives; le ceviche de saumon et dorade se pare d'influences méditerranéennes avec une vinaigrette aux tomates et - gros coup de coeur - le carpaccio d'oranges s'accompagne de gambas relevées d'épices orientales.
Le chef n'oublie pas sa bonne réputation pour son savoir-faire avec le poisson et sert un joli pavé de saumon sur au feu de bois avec une mousseline de pommes de terre et du lard de Colonnata. Autre twist sympathique: la moelle fondante et persillée sur le tartare de boeuf...
Excellente surprise végétarienne avec un pot-au feu de tomates aux herbes aromatiques qu'on boirait bien par litre.
Les desserts sont servis en plateau - c'est une nouvelle mode qui nous laisse un peu sceptique - sur lequel on a repéré des cannoli sicilien et une mousse au chocolat blanc et basilic assez séduisants.