
“Pas de ça au travail": combien de femmes ont abandonné l’allaitement aussitôt qu’elles ont repris le travail? Par peur du “qu’en dira-t-on”, de sanctions, ou même après un refus catégorique de leur hiérarchie?
Et pourtant: au Luxembourg, les femmes qui allaitent bénéficient d’une protection particulière: les pauses d’allaitement. En effet, au retour de la salariée du congé maternité, l’employeur doit accorder un temps d’allaitement à la femme allaitante qui en fait la demande.
Le temps d’allaitement est réparti :
Ces pauses d’allaitement permettent donc aux mères de partir plus tard et de rentrer plus tôt à leur domicile pour allaiter, d’aller allaiter directement leur enfant à la crèche, ou encore de s’isoler sur leur lieu de travail pour utiliser un tire-lait.
À noter que l’ITM détaille le temps d’allaitement autorisé en fonction du nombre d’heures travaillées (cliquer ici). Ainsi, même une personne qui ne travaille qu’une heure par jour a le droit à une pause d’allaitement (de 11 minutes en l’occurrence).
Le temps d’allaitement doit être considéré comme du temps de travail et payé comme tel.
L’employeur peut demander à la femme allaitante de fournir un certificat médical attestant de son allaitement.
L’employeur ne peut pas exiger de la femme allaitante qu’elle preste des heures supplémentaires si cette dernière ne souhaite pas en prester. Elle bénéficie en outre d’une protection particulière contre les travaux dangereux et le travail de nuit.
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