Le président libanais Joseph Aoun a dénoncé samedi des frappes nocturnes contre des "installations civiles" dans le sud du pays ayant fait, selon le ministère de la Santé, un mort et sept blessés.

"Une fois de plus, le sud du Liban est la cible d'une agression israélienne odieuse contre des installations civiles. Sans justification ni prétexte. Mais la gravité de cette dernière agression réside dans le fait qu'elle survient après l'accord de cessez-le-feu à Gaza", a-t-il affirmé.

L'agence de presse officielle libanaise Ani a indiqué que des avions de combat israéliens avaient mené 10 raids visant des parcs de bulldozers et d'excavatrices.

L'armée israélienne a confirmé des attaques, affirmant avoir "frappé et démantelé des infrastructures terroristes du Hezbollah dans le sud du Liban".

"La présence de ces engins et les activités du Hezbollah dans cette zone constituent une violation des accords conclus entre Israël et le Liban", a-t-elle ajouté.

Malgré le cessez-le-feu du 27 novembre 2024, qui avait mis fin à plus d'un an de conflit meurtrier entre Israël et le Hezbollah, l'armée israélienne continue de mener des frappes quasi quotidiennes au Liban, affirmant viser des membres du mouvement soutenu par l'Iran et l'accusant de tenter de reconstituer ses forces.

L'ONU a indiqué début octobre que 103 civils avaient été tués au Liban depuis l'entrée en vigueur de la trêve.