
Avec près de 30 magasins et 2000 salariés en France, l’enseigne Alinéa pourrait devenir la première grosse victime économique du coronavirus.
Comme l’a révélé vendredi le quotidien régional La Provence, l’entreprise d’ameublement et de décoration s’est déclarée en état de cessation des paiements auprès du tribunal de commerce de Marseille.
La faute à trois évènements aggravants, explique le chargé de communication Guillaume Didier à Ouest-France: la crise des Gilets jaunes, les manifestations contre la réforme des retraites, et désormais le coronavirus. Ce dernier a frappé rudement les commerces d’ameublement, fermés pendant des semaines. L’entreprise est donc placée officiellement en redressement judiciaire. L’objectif désormais est de trouver un plan permettant de garantir sa survie. “Tout est envisageable pour assurer la pérennité de l’enseigne, précise Guillaume Didier. Il est encore trop tôt pour évoquer une vente, une reprise, une fusion…”.
Mais malgré ce dépôt de bilan, “les magasins restent ouverts, les clients sont servis”, précise le chargé de communication. Et à ce stade, l’enseigne assure ne pas avoir acté de licenciements.