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Le gouvernement luxembourgeois estime qu'il ne lui appartient pas de se prononcer sur les intentions d’Israël concernant sa participation à l'Eurovision, ni sur l’impact potentiel de cette participation sur l’opinion publique.
Il y a des voix qui estiment qu'"Israël pourrait utiliser l'Eurovision comme une plateforme de blanchiment et de normalisation culturelle", indique le député LSAP Ben Polidori dans une question parlementaire, dans laquelle l'élu souhaitait savoir si le gouvernement luxembourgeois était favorable à l'exclusion d'Israël de l'Eurovision.
"Non" ont répondu les ministres des Affaires étrangères, de la Culture et de la Justice, en indiquant que l'Eurovision est un concours musical international, destiné à promouvoir l’ouverture et le respect mutuel entre pays et participants. C'est pourquoi il faut faire une "distinction claire" entre tensions géopolitiques et culture.
Les ministres sont d'accord : l'organisation du Luxembourg Song Contest se poursuit comme prévu et RTL Luxembourg, en tant que membre de l'UER, organisatrice de l'ESC, continuera d'être impliquée dans toutes les décisions.
"Le gouvernement luxembourgeois, tout comme RTL Luxembourg, continue à suivre les évolutions actuelles avec attention", concluent les ministres.
La 70ème édition du Concours Eurovision de la chanson est prévue à le mi-mai 2026 à Vienne.
Des pays tels que l'Espagne, l'Irlande, l'Islande, la Slovénie et les Pays-Bas, ont annoncé qu'ils boycotteront le concours si Israël y participe.