
© Screenshot aus der Evaluation du projet
À Kockelscheuer, le mégaprojet "Forêt d'or" s'enlise dans les procédures depuis le début de la décennie.
Un hôtel de plus de 500 chambres, un restaurant et un espace bien-être, une salle polyvalente pouvant accueillir plus de 4.000 personnes et des centaines de places de parking. C'est ce que prévoit le promoteur et constructeur Felix Giorgetti à Kockelscheuer. Mais il faudra peut-être encore du temps avant que tout cela ne se concrétise, comme on l'a appris en début de semaine au conseil communal de la capitale. Le complexe prévu est trop vaste, entre autres.
L'ensemble hôtelier doit être implanté sur un terrain d'environ 7 hectares, en face du nouveau stade. Pour les autorités communales, le projet initial paraissait un peu ambitieux. La mairie l'avait déjà écrit dans un avis il y a quelque temps.
Bien qu'il y ait eu des adaptations, la direction de l'Environnement a récemment formulé dans les conclusions des différentes études d'impact un certain nombre de doléances dans divers domaines, dont il faut tenir compte.
Les élus communaux verts ont examiné le dossier et ils ont plusieurs questions, selon le conseiller François Benoy.
"Nous sommes tout à fait d'accord pour que quelque chose puisse se développer dans cette zone, mais nous sommes néanmoins préoccupés par l'ampleur du projet. Il s'agit de plus de 500 lits et d'opportunités événementielles pour plus de 4.000 personnes, comme le promoteur l'a déjà prévu. C'est vraiment un projet d'envergure. C'est pourquoi il est primordial que le collège des bourgmestre et échevins prenne ses responsabilités et accompagne ce projet de manière à ce qu'il n'ait pas d'impact négatif sur le paysage, l'environnement, ni sur la mobilité aux alentours."
Il faut également garder à l'esprit que ce quartier autour du stade va continuer à se développer fortement, avec par exemple une piscine et un deuxième "Tramsschapp", le centre de remisage et de maintenance pour le tram.
La bourgmestre libérale de la capitale, Lydie Polfer, a répondu à François Benoy lors du conseil communal qu'aucun permis de construire n'avait été demandé pour le complexe hôtelier à ce jour et qu'aucun complexe n'avait donc été autorisé.
"Nous avons également informé les propriétaires et promoteurs de ce projet en juin, pour la dernière fois, que le projet était trop vaste à plusieurs égards et qu'il devait être réexaminé. Depuis, nous n'avons rien reçu. Cela signifie qu'il n'y a pas de projet qui puisse obtenir de permis de construire de la mairie. Par conséquent, la question de savoir quand les travaux commenceront et quand ils seront terminés, ne dépend pas de nous. Il n'y a pas encore de permis de construire, car aucune demande n'a été déposée."
La bourgmestre précise que dans cette zone de récréation, une superficie maximale de 15% du terrain concerné peut être bâtie. Les autorités communales n'ont pas l'intention de modifier le Plan d'aménagement général (PAG) pour ce projet, a ajouté Lydie Polfer.
En principe, une telle initiative est positive et c'est aussi l'avis du ministère de l'Économie, selon la députée-maire. Si le projet tient compte de toutes les exigences, rien ne devrait s'opposer à une autorisation, a encore indiqué Lydie Polfer.