Au terme du procès de l'homme de 36 ans poursuivi pour avoir tué une femme de 63 ans en mai 2023, le parquet a requis 18 ans de prison. Il laisse à la Cour le soin de décider de la durée du sursis probatoire, mais recommande un suivi.

L'accusé, S., est suspecté d'avoir tué une femme de 63 ans en mai 2023 en l'étranglant avec le câble d'un sèche-cheveux, puis en la poignardant d'un coup de couteau en plein cœur.

C'est pour ces faits que l'homme, âgé de 36 ans, a été inculpé d'assassinat, respectivement de meurtre. Il est en détention préventive à la prison de Sanem depuis le 13 mai 2023. Après deux jours d'audience au tribunal d'arrondissement de Luxembourg, la parole était jeudi au ministère public et à la défense.

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Au cours du procès, il est toutefois apparu clairement que la relation entre l’agresseur et la victime était toxique. L'alcool, la drogue, mais aussi l'insolence et d'autres circonstances auraient conduit l'accusé à commettre un acte impulsif.

Étant donné que les médecins ont également déterminé que l'accusé est limité intellectuellement et a donc une capacité de jugement réduite, le tribunal pourrait également prendre en compte cette circonstance, selon le parquet.

Cependant, précisément en raison de cette même circonstance, il faut garder à l'esprit le risque de récidive et c'est pourquoi le parquet a recommandé une sursis probatoire. En d’autres termes, qu'un suivi "psycho-social" soit réalisé.

Le parquet a requis 18 ans de prison ferme à l'encontre de S. Il appartiendra à la Cour de décider le sursis approprié.

Le casier judiciaire de l'accusé est vide et le parquet n'a pas retenu la préméditation, il a uniquement tenu compte du risque de récidive.

Toutes ces appréciations étaient partagées par la défense, mais l'avocat de l'accusé a exigé une peine beaucoup plus légère, sans se prononcer de manière plus précise.

Une fille de la victime a réclamé des dommages et intérêts pour un montant de 70.000 euros environ.

Le verdict est attendu le 12 février.