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La police judiciaire et la commission de surveillance du secteur financier ont perquisitionné les sièges de la Spuerkeess et de la BGL BNP Paribas.
Nouvelle étape dans l'affaire Caritas. L'enquête lancée cet été après le détournement de 61 millions d'euros au sein de l'association a conduit les enquêteurs auprès de deux des principales banques luxembourgeoises.
Selon Paperjam, la police judiciaire et la CSSF (Commission de Surveillance du Secteur Financier) ont perquisitionné les sièges de la Spuerkeess et de la BGL BNP Paribas. À la BCEE, la perquisition remonte à plusieurs semaines.
Plus tôt cette semaine, le média Reporter avait annoncé l'ouverture d'une enquête préliminaire à l'encontre de deux banques, pour de possibles violations de la loi anti-blanchiment.
Les enquêteurs veulent notamment comprendre comment 61 millions d'euros ont pu être virés sur des comptes de la banque BBVA, en Espagne, en seulement quelques mois.
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Selon l'expert financier Claude Arendt, il est clair que les banques sont co-responsables. "Pour moi, elles ont très clairement tiré la mauvaise carte et elle ne parviendront pas à s'en débarrasser aussi rapidement."
Le bât blesse jusqu'au sommet du gouvernement, puisque l'État est aujourd'hui l'unique actionnaire de la Spuerkeess et un actionnaire important de la BGL. Le Premier ministre n'avait pas caché sa colère, avant de promettre que son gouvernement ferait "tout son possible" pour maintenir les activités de Caritas.
Plus tôt dans l'année, la CSSF avait qualifié le secteur des ONG de "très vulnérable" face au risque de financement du terrorisme et de blanchiment d'argent, en raison de la localisation de leurs activités.
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