Selon une étude TNL-IlresLa seconde main a le vent en poupe au Luxembourg

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Un Luxembourgeois sur deux achète ou utilise des produits de seconde main.
© pixabay

C’est le résultat d’une étude réalisée par TNS-Ilres pour le compte de l’Environnement. Un millier de personnes ont été questionnées sur leurs habitudes d’achat. La quasi-totalité des sondés est d’avis que la réutilisation d’un objet est une bonne idée et que ce concept doit encore être plus soutenu.

Les produits de seconde main les plus répandus au Luxembourg sont les vêtements, les chaussures et autres accessoires. De plus en plus souvent, les meubles et le petit électroménager sont également réutilisés par d’autres ménages. Les personnes questionnées ont indiqué acheter ces objets moins souvent au magasin ou au marché mais plutôt sur internet, notamment sur les réseaux sociaux.

Une tendance qui attire de plus en plus d’entreprises, comme ce géant de l’ameublement suédois qui a ouvert il y a à peine douze mois son propre magasin de seconde main pour ses meubles en Suède. L’économie circulaire fait désormais partie intégrante des modèles d’avenir pour les sociétés.

En revanche, la réparation d’objets attire moins de personnes. Selon l’étude, la moitié des personnes ayant participé au sondage connaissent le principe du “Repair Café” mais seulement quatre pourcents d’entre eux s’y sont déjà rendus.

Le site fléckenaléinen.lu n’est connu que par dix pourcents de la population et seulement trois pourcents d’entre eux ont eu recours à ce dernier.

En outre, neuf personnes sur dix ont déjà offert un objet dont elles n’avaient plus besoin. La moitié d’entre eux a déjà vendu un objet sur le marché de l’occasion et cinq pourcents de la population n’a même jamais pensé à la seconde main.

Un concept qui attire principalement les plus jeunes générations qui sont davantage convaincues par le réemploi en général. Le prix ainsi que la protection de l’environnement sont des raisons qui poussent les personnes à se tourner vers des produits de seconde main.

Selon l’étude, ces achats concernent généralement des objets qui n’étaient soit pas prévus, soit pas forcément nécessaires.

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