Le Roi Albert II a finalement accepté de se soumettre à ce test ADN dans le cadre de la recherche de paternité de Delphine Boël, qui prétend être sa fille.

Le 16 mai dernier, la Cour d’appel de Bruxelles a donné raison à Delphine Boël : elle confirmait qu’Albert II devait se soumettre à un test ADN en vue de le comparer à celui de Delphine Boël, sous peine d’une astreinte de 5.000 euros.

Le Roi Albert II a finalement accepté de se soumettre à ce test ADN dans le cadre de la recherche de paternité de Delphine Boël. "Après avoir pris connaissance de l’arrêt rendu ce 16 mai par la Cour d’Appel de Bruxelles, dans le respect qu’Il a de l’institution judiciaire, SM le Roi Albert a décidé de se soumettre à l’expertise ordonnée par la Cour d’Appel. Il a en outre relevé que la Cour a décidé que les conclusions de cette expertise resteraient strictement confidentielles jusqu’à une nouvelle décision de justice. Les arrêts de la Cour d’Appel des 7 juin et 25 octobre 2018 faisant l’objet d’un pourvoi en cassation, la démarche de SM le Roi Albert se fera sous toutes réserves de ses droits en attendant que la Cour de Cassation se prononce sur son pourvoi."

C'est en 2013 que Delphine Boël avait introduit une procédure en contestation de paternité de Jacques Boël, son père légal, en vue d'introduire ensuite une procédure en reconnaissance de paternité du roi Albert II. Jacques Boël n'avait pas contesté l'action en désaveu de paternité introduite par sa fille à son encontre. Il s'était livré à un test ADN qui avait révélé qu'il n'est effectivement pas son père biologique.

Delphine Boël a toujours dit être la fille du roi Albert II avec qui sa mère, Sybille de Selys Longchamps, a eu une liaison entre 1966 et 1984.C'est en 1999 que Delphine Boël a été présentée comme la fille illégitime d'Albert II par certains médias. Albert II a reconnu ensuite que son épouse, la reine Paola, et lui avaient traversé une crise conjugale dans les années 70. Mais il n'a jamais admis être le père biologique de Delphine Boël.