Quatrième victoire consécutive pour le club de la cité thermale, vainqueur deux buts à rien au Verlorenkost face à une équipe de la capitale atone.

Le supplément d’âme n’est certainement pas le seul élément qui a fait la différence ce dimanche après-midi au Stade Hammerel, mais les joueurs de l’US Mondorf avaient l’envie de bien faire chevillée au corps.

A la sortie de la première demi-heure, les visiteurs menaient deux buts à rien sur une pelouse qui leur a rarement réussi par le passé. Lilian Fournier avait profité d’une relance dans l’axe catastrophique de Fabien Fonrose pour ajuster Romain Ruffier et porter son équipe aux commandes après dix minutes de jeu (1-0).

A la 33e minute, c’est l’infortuné défenseur local Carmel Mabanza qui inscrivait un but contre son camp sur un centre de Médéric Deher (2-0).

«On donne des cadeaux encore une fois. On a essayé de construire, on a eu des frappes, on a eu des centres mais c’est vachement difficile de gagner un match avec de telles offrandes. On traverse une phase difficile. Et si en plus, de telles choses se passent… C’est un défi de reconstruire toute une attaque mais au-delà de ça, on ne fait pas un mauvais match. Eux étaient très solides et on a connu des difficultés à se créer des occasions. Il faut que la mayonnaise prenne», déclarait l’entraîneur des Ciel et Blanc Yannick Kakoko.

Beaucoup de choses ne fonctionnent pas dans les rangs du Racing. Bruno Freire et Dominik Stolz ne sont plus que l’ombre des joueurs qu’ils étaient encore dans un passé récent, Thibaut Lesquoy a erré comme une âme en peine sur l’aile gauche en première mi-temps et Carmel Mabanza ne rassure décidément pas en charnière centrale.

«Ce n’est pas un tournant»

Des questionnements qui ont déserté les rangs mondorfois depuis le troisième match de championnat et une première victoire qui allait en entraîner trois autres.

«C’est la fierté qui prédomine», confessait l’entraîneur Jérémy Deichelbohrer. «Mes gars ont fait un match d’hommes face à une bonne équipe qui n’a pas encore trouvé le bon tempo mais qui a beaucoup de qualités. On veut gagner tous les matchs et notre première mi-temps a été très intéressante d’une certaine façon et la seconde aussi d’autre autre façon. On continue à progresser. Pour moi, ce n’est pas un tournant. Il n’en existe pas à la sixième journée. Je suis très exigeant. Les joueurs font beaucoup d’efforts et ce résultat est là pour valider tout ce travail.»

Fort de deux buts d’avance, le club de la cité thermale a redescendu le bloc le plus bas possible à la pause pour contenir les assauts trop brouillons des Racingmen. «C’était un vrai choix délibéré de subir parce qu’ils allaient devoir s’exposer et on avait prévu de les gêner en transition. On aurait dû tuer le match plus tôt. C’est probablement là que se situe la marge qui nous reste pour franchir un cap.»

Mondorf talonne désormais le trio de tête alors que le Racing est l’une des deux seules équipes, avec l’Union Titus Pétange, à ne pas encore avoir connu les joies de la victoire cette saison. Avec trois points, le club de la capitale est avant-dernier.

Transversale

  • Le derby des mal classés est revenu à Käerjéng qui a battu l’Union Titus Pétange 3-0, lui refilant du coup la lanterne rouge
  • Belle opération pour Strassen qui s’impose sur le fil à Oberkorn contre le Progrès grâce à un but contre son camp de Vincent Peugnet
  • Réduit à 10 juste après l’heure de jeu, Differdange a tout de même fini par émerger à Hostert grâce à un but de l’inévitable Samir Hadji
  • Première défaite de la saison pour Rosport, giflé à Bissen (0-5)