
François Jehasse et Julie Bouvy, deux kinésithérapeutes engagés, racontent leur expérience aux Jeux des Petits Etats à Andorre.
Aux JPEE, les athlètes luxembourgeois n'étaient pas seuls, ils étaient encadrés par de nombreux professionnels, dont des kinés.
“Une ambiance optimale pour les athlètes et aussi pour nous les kinés”
Pour François Jehasse, les Jeux à Andorre étaient les premiers. "La collaboration avec le staff médical et les autres kinés était super. Les athlètes et les entraîneurs nous font confiance, ce qui nous facilite la tâche pour les préparer de manière optimale."
Quelle était la période la plus intense de la journée? Le soir vers 18 ou 19h00. "A ce moment-là, la salle de soins était pleine, parfois jusqu'à 23 heures."
Chaque discipline sportive a ses défis
Des joueurs de rugby aux gymnastes, la diversité rend la profession passionnante.
"Tu passes d'un volleyeur à une gymnaste, ce qui est non seulement très enrichissant sur le plan professionnel mais aussi sur le plan personnel", selon le kiné.
"Parfois nous devons aussi être psychologues"
Le bien-être mental des athlètes joue également un rôle majeur.
"Peut-être même plus ici qu'au quotidien au cabinet. Parfois, ils ont juste besoin de quelqu’un qui les écoute", explique François Jehasse. Et lorsque le temps presse, le traitement doit également être rapide et efficace: "Au cabinet, nous avons plus de temps, ici il s'agit d'optimiser les performances pour le lendemain."
Julie Bouvy: "Un tout autre rythme ici, mais extrêmement excitant"
Pour Julie Bouvy, c'était une deuxième participation aux JPEE et cette fois, elle s'est surtout occupée du basket 3X3, du tennis de table et de la gymnastique rythmique: "Cela m'a complètement sortie de mon quotidien, mais c'était très intéressant. Chaque discipline sportive a sa propre logique, aussi au niveau de la rééducation et la préparation."
L'optimisation est au centre de ses préoccupations: "Si je peux donner à un athlète seulement 2 à 3% de force ou de mobilité en plus pour qu’il puisse être plus performant le lendemain, alors cela en vaut la peine."
Que se passe-t-il en cas de blessure?
"Pour les blessures mineures, nous avons généralement tout ce qui est nécessaire. Il ne s’agit pas toujours de traitements classiques, mais de petites techniques que les athlètes ne peuvent pas toujours appliquer eux-mêmes", indique Julie Bouvy. Et si cela devient plus sérieux, le médecin entre en jeu.
Objectif Monaco 2027
C'est une évidence pour François Jehasse: "Je le ferais chaque année: l'ambiance, l'organisation, la cohésion, c'est le cadre parfait pour des kinés du sport."
Nous devrions retrouver les deux kinés en 2027 dans le staff pour les Jeux à Monaco.