
Marie Schreiber. / © Val Wagner
Les Jeux des Petits Etats dans les Pyrénées marquent le retour en force d’une délégation grand-ducale pléthorique et compétitive.
Le COSL n’a pas lésiné sur les moyens et a coché le maximum de cases possibles. Cette 20e édition des Jeux des Petits Etats d’Europe (JPEE) qui s’ouvre ce lundi à Andorre-la Vieille offre à nouveau un panel de disciplines assez large pour contenter tout le monde, même si les basketteurs sont privés de dessert et que les dames du rugby aussi.
Plus de 150 athlètes luxembourgeois vont tenter de remettre leur pays en tête d’un classement des médailles certes important, mais faussé en quelque sorte par la politique déployée par Malte qui consiste à naturaliser de façon express des athlètes afin de collectionner le plus de médailles possibles.
Plusieurs athlètes grand-ducaux ne seront pas du voyage. La FLA, par exemple, sera privée de Patrizia van der Weken,Charles Grethen et Ruben Querinjean. Le nageur Rémi Fabiani ne fera pas l’aller-retour des Etats-Unis. La pongiste Ni Xia Lian est convalescente après sa fracture du poignet et Chris Rodesch ne défendra pas les couleurs de la FLT en raison de sa présence sur le circuit mondial. La gymnaste Céleste Mordenti ne fera pas non plus partie du casting.
Etêtée, la délégation du COSL n’en aura pas moins fière allure avec des porte-drapeau de choix. On citera pêle-mêle Jenny Warling, récente vice-championne d’Europe en - 55 kg qui voit son sport, le karaté, débarquer dans les Pyrénées, l’athlète Vera Hoffmann Bertemes qui apportera son expérience des grands rendez-vous, le nageur Ralph Daleiden et son aîné Julien Henx, la très performante équipe féminine de basket, qui a loupé d’un cheveu la qualification pour l’Euro, les cyclistes Alex Kirsch,Mats Wenzel et Marie Schreiber, les pongistes Sarah de Nutte et Luka Mladenovic et, pour la FLT, Alex Knaff et Marie Weckerlé. Un paquet d’expérience et de muscles aussi avec l’équipe masculine de rugby à 7 alors que les volleyeurs et volleyeuses connaîtront leur pic de l’année.

Alex Knaff / © Val Wagner
Il faudra un radar sophistiqué pour ne rien manquer de ces Jeux andorrans ramassés sur en cinq jours de compétition. Si la voile et le squash ont disparu, de nouvelles disciplines arrivent et gonflent le quota des délégations. Le karaté, mais aussi la natation synchronisée alors que la gymnastique rythmique, cousine de l’artistique, sera également de la partie.
Le retour du cyclisme (course en ligne, contre-la-montre et VTT) devrait valoir de belles satisfactions au Luxembourg alors que la natation, généralement pourvoyeuse de médailles, donnera l’occasion à quelques promesses de s’affirmer dans le bassin andorran.
Les rugbymen, qui sortent d’une année compliqué à XV, défendront leur titre à 7.
Le début des compétitions est prévu le mardi 27. Fin des épreuves le samedi 31. Andorre, qui devait accueillir les Jeux en 2021 avant le report en raison de la crise sanitaire, sera l’hôte de la manifestation pour la troisième fois. Monaco prendra le relais dans deux ans avant que le Luxembourg ne soit le maître de cérémonie dans quatre ans. Les six autres pays en lice seront Chypre, l’Islande, le Liechtenstein, Malte, le Monténégro et Saint-Marin.