
Benjamin Romeyns, en action ici contre Schifflange la saison dernière, arrive en fin de contrat à Wiltz. Bientôt l’envol vers un club plus ambitieux? / © Val Wagner
Situé juste au-dessus de la ligne de flottaison, le club nordiste compte sur son buteur belge pour lui éviter de jouer un match d’appui dans deux mois.
Si le FC Wiltz devait paniquer à chaque fois qu’on lui prédit un avenir incertain, il aurait déjà sauté par-dessus bord. Le combat pour la survie parmi l’élite fait partie des gènes d’une équipe qui facture à ce jour six victoires depuis le début de la saison. C’est insuffisant pour se sentir en sécurité. "Oui, c’est une saison mitigée avec notamment 7 défaites d’affilée au premier tour qui nous ont rejetés dans les profondeurs du classement", témoigne Benjamin Romeyns, qui a inscrit 9 buts depuis le début de la saison.
David Vandenbroeck a fait les frais de cette première partie de compétition médiocre et Mikhail Zaritski est arrivé avec sa méthode bien particulière. "Aller chercher l’adversaire le plus haut possible, ne pas le laisser respirer, le presser constamment et répéter les courses", explique l’attaquant qui dit avoir été remis en confiance par le technicien.
"De manière générale, le contenu est plutôt bon comme en témoignent nos deux matchs face à Dudelange et Niederkorn dans lesquels on mène chaque fois avant de craquer à cause de petits détails, d’un manque de lucidité ou de concentration."
Benjamin Romeyns prêche un peu dans le désert dans une ligne offensive qui doit davantage soigner ses statistiques. "C’est vrai que ma saison est plutôt bonne et que je me sens en forme mais ça passe au second plan. On veut se maintenir et je suis confiant car le groupe recèle les qualités pour s’en sortir. Plusieurs concurrents directs ou, du moins, se trouvant dans notre zone, vont se présenter. Ce seront ces matchs-là qu’il faudra gagner."
Et ça commencera par la réception de l’Union Titus Pétange ce dimanche. Le club du Bassin Minier n’est pas concerné au premier plan par le maintien et s’apprête à jouer un gros quart de finale de Coupe de Luxembourg dans un mois. Comme le FC Wiltz d’ailleurs.
Un club nordiste qui sera attentif aux résultats de ses rivaux. A commencer par Rodange qui ouvre le bal ce vendredi contre le Swift. Les promus restent sur un non-match dans le derby à Pétange et doivent au moins montrer une réaction face à un adversaire qui tient bien le coup malgré les vicissitudes extra-sportives qui le gangrènent.
Podium en jeu au Verlorenkost
Bettembourg, qui semble être l’autre équipe la mieux placée pour chatouiller le FC Wiltz, se déplace à Hostert. L’euphorie est un peu retombée chez les Verts mais leur saison est d’ores et déjà réussie. Et la troupe de Marc Thomé a toutes les caractéristiques pour jouer les poils à gratter jusqu’au bout.
Si le Fola et Mondercange n’ont pas encore rendu leur dernier souffle, chacune de leur sortie sonne un peu comme une finale. Et celle qui les attend ce dimanche n’est pas une mince affaire. Le club doyen accueille son «vieux» rival dudelangeois qui doit absolument se reprendre après son revers face à Strassen alors que le FCM se déplace chez un leader differdangeois qui sera champion en avril et pourra préparer ses matchs de Coupe sereinement.
L’affiche de cette 22e journée est programmée ce samedi avec le déplacement de Niederkorn au Racing. Le podium est toujours possible pour le Progrès, mais ça passe par un gros résultat au Verlorenkost face à des Ciel et Blanc qui se sont remis dans le sens de la marche et qui comptent trois points de plus que les Jaune et Noir.
Le grand bénéficiaire de la journée pourrait à nouveau être Strassen si le FC Una terrasse une équipe de Mondorf qui a vu la locomotive partir sans elle et à qui il ne reste plus qu’à soigner sa sortie à travers les 9 matchs qui lui restent.
La remarque vaut aussi pour la Jeunesse qui se déplace chez une équipe de Rosport qui avance à la vitesse d’un escargot depuis la reprise mais qui connaît par cœur la fable du lièvre et de la tortue.