Un dimanche à oublier pour le club de la Chiers, battu sans discussion chez le voisin pétangeois. Mehdi El Alaoui, lui, a ciblé particulièrement M. Rodrigues.

Un derby ne se joue pas mais se gagne paraît-il. Les Rodangeois vont devoir l’écrire cent fois toute cette semaine tant le message n’a visiblement pas infusé avant les retrouvailles avec le voisin pétangeois après le match nul de la phase aller (0-0).

Jamais les promus n’ont semblé dans le coup ce dimanche. Hugo Wolf, le gardien visiteur que l’on a jadis vu dans les cages de Pétange, fut celui qui se distingua le plus dans un premier quart d’heure qui donnait le ton.

Patient, l’Union Titus Pétange a fait tourner le ballon avant de planter ses incisives dans la peau d’un voisin bien trop tendre. C’est Sambou Sarr qui exploitait un mouvement amorcé sur le côté gauche et prolongé sur la droite par Florik Shala (1-0, 30e). Huit minute plus tard, Sarr, dont le frère évolue à Tottenham, jouait son rôle de piston à merveille en centrant dans la boîte. Un défenseur repoussait le ballon et Victor Trento se précipitait pour double le score. Les actions visiteuses étaient au plus bas et le discours à la pause de Mehdi El Alaoui n’a pas suffi à rendre du souffle à un groupe qui restait pourtant sur des sorties plutôt convaincantes.

L’Union Titus Pétange contrôlait les débats en seconde période et fixait les chiffres dans les arrêts de jeu lorsque Valentin Steinmetz centrait et que le pauvre Maurizio Macorig secouait ses propres filets en voulant dégager le ballon.

Un manque de régularité

Pour l’équipe locale, le dernier doute quand à un éventuel maintien est dissipé. Rodange ne peut pas en dire de même. Il est toujours bel et bien concerné par la lutte pour sa survie parmi l’élite et devra montrer une réaction après la pause internationale.

"On a parlé toute la semaine de ce derby. Le classement n’importe pas dans ce genre de match. Ceux qui mettent le plus d’agressivité et font preuve de la meilleure attitude sur le terrain l’emportent. On n’a rien eu de tout ça du début à la fin. Je n’ai pas l’habitude de casser mes joueurs. Je prends la responsabilité de cet échec. Je suis tout de même déçu. On a eu peur et ça contraste avec notre dernière sortie contre Niederkorn. Si on avait mis ne fut-ce que la moitié de l’agressivité témoignée ce jour-là, on n’aurait pas été inquiété du tout. C’est ça qui fait la différence entre les meilleures équipes et les équipes moyennes: la régularité. On n’en a pas assez. Alors, on va retourner bosser car s’il y a eu un petit mieux en deuxième mi-temps, c’était trop tard. Je suis triste pour les gens de Rodange car c’était un match qui leur tenait à cœur", confessait un Mehdi El Alaoui furieux sur le comportement de Sergio Rodrigues. 

"Que cela soit bien clair, ce que je vais dire n’influence pas le résultat du jour. Monsieur l’arbitre central n’aimait pas Carlos Fangueiro avec qui j’ai travaillé pendant des années et il nous l’a fait payer aujourd’hui. Le quatrième arbitre n’a cessé de l’alerter sur des choses qu’il voyait et lui n’en a jamais tenu compte. C’est dommage."

 

Transversale

-              La belle opération du jour est à mettre à l’actif de Strassen qui a terrassé Dudelange 3-1 dans la Forge du Sud. Le FC Una revient à un point de sa victime du jour et monte sur le podium.

-              Le champagne est déjà au frais pour Differdange, vainqueur au forceps du Swift en fin de match (2-0) et désormais nanti de 15 points de mieux que son dauphin

-              Le Racing s’est aussi repositionné à la faveur de sa victoire à Mondorf (1-0). Le club de la capitale a dépassé Hesperange et est quatrième.