
Joakim Kada, de retour au Racing en début de saison, a vu une nette amélioration dans la façon de fonctionner. / © Val Wagner
Le club de la capitale a stoppé l’hémorragie au Fola et cherchera à confirmer face à un F91 qu’il était venu battre au Stade Nosbaum lors de la phase aller.
Le trou d’air est rebouché. Le Racing respire mieux depuis dimanche dernier. Le 0 sur 9 n’est pas oublié mais en partie pardonné avec cette victoire au Fola (3-0) qui a le mérite de relancer la machine. «Ce fut plus compliqué à la reprise. On a manqué de réussite en zone de finition et devant notre gardien», témoigne le défenseur central Joakim Kada. «Mais notre première partie de saison a été cohérente. On n’avait jamais joué ensemble et l’alchimie s’est créée de suite. Il y a une bonne cohésion dans le groupe avec un bon staff.»
Le gaucher français est revenu au Verlorenkost un an après l’avoir quitté. «Je salue le travail de Romain Ruffier. J’ai vu une nette amélioration dans l’encadrement.» Et un certain alignement des planètes a propulsé le Racing là où on l’attendait pas nécessairement. «On ne parle pas réellement d’un objectif dans le vestiaire. On prend un match après l’autre et on verra où ça nous mène. »
Le prochain aura une saveur particulière puisqu’il remet Dudelange sur le chemin des Ciel et Blanc quelques mois après la défaite du F91 sur son terrain face à ce même adversaire. «On est prêt. Le match au Fola nous a remis en confiance. Et le match de la phase aller a montré de quoi on était capable. On va jouer cette rencontre pour la gagner. Si on cherchait à jouer le nul, c’est comme si on se cachait. Ce n’est pas dans notre ADN.»
Il s’agira d’un match pivot pour le Racing qui peut revenir à 3 points de son adversaire en cas de victoire ou se retrouver à 9 unités en cas de défaite et dire sans doute adieu à la deuxième place.
Differdange pourrait encore et toujours être l’équipe qui tire les marrons du feu de cette journée. Le leader, qui n’a plus perdu à domicile depuis le 30 avril 2023, accueille un voisin de l’Union Titus Pétange qui n’a toujours pas connu la défaite en 2025 mais qui marque difficilement. Strassen gardera aussi à l’œil les résultats de la soirée. Le club a arraché un point à Hostert grâce à un but de son gardien Koray Özcan et doit trouver un peu plus de constance dans ses performances même s’il n’a toujours pas connu la défaite depuis l’arrivée de Stefano Bensi. La venue du Fola, nouvelle lanterne rouge, ne laisse aucune autre option que la victoire à l’équipe locale.
Niederkorn en quête d’un nouveau départ
Le Swift, qui n’a encore perdu pas non plus en 2025, s’offre un déplacement compliqué à Rosport. Le club de la Sûre bâtit son maintien brique après brique et attend de pied ferme un colosse aux pieds d’argile qui tente de garder le cap malgré les turbulences extra-sportives.
Le Progrès semble, lui, avoir grillé presque tous ses jokers dans la course au podium et avait besoin d’un électrochoc. La fin de l’aventure de Jeff Strasser à la tête des Jaune et Noir après plus de deux saisons et demie de collaboration pourrait provoquer le déclic. Le déplacement chez une équipe de Rodange revigorée depuis la reprise a tout d’un guet-apens. Un peu comme la venue de l’US Hostert chez une équipe de la Jeunesse branchée sur courant alternatif. C’est l’opposition entre les deux équipes les plus insondables de la série.
Dimanche, Bettembourg et Mondercange disputeront quasiment une finale. Les Rouge et Noir, vainqueurs de la Jeunesse le week-end dernier, doivent prendre les trois points pour espérer accrocher encore les barrages. Wiltz, débordé par Dudelange en fin de match, ira en appel face à Mondorf.