La Ville de Luxembourg a dévoilé comment elle a dû réagir en urgence pour remettre le stade national en état pour la rencontre de football du début de mois. Nécessaire, l'intervention va coûter très cher.

Près de 100.000€. C'est le coût des opérations réalisées en urgence au stade de Luxembourg cet été pour remettre la pelouse en état. Atteinte par un champignon pathogène, la pelouse, qui avait pourtant été soumise à des travaux d'entretien peu de temps auparavant, s'est avérée très dégradée avant la rencontre contre le Belarus.

La préparation du terrain en vue du match du 8 septembre et la lutte contre la maladie ont entraîné des frais supplémentaires à hauteur de 36.000 euros, auxquels il faut encore ajouter 65.000 euros supplémentaires pour la poursuite de l'entretien du terrain en vue de la rencontre du 15 novembre contre la Bulgarie.

Malgré les frais engagés, la bourgmestre de Luxembourg, Lydie Polfer, reconnaît qu'"il est difficile de prédire comment les défauts constatés affecteront la praticabilité du terrain pour les matchs à venir." Elle assure toutefois que toutes les mesures nécessaires seront prises pour la garantir. Une stratégie de prévention a ainsi été mise en place, afin d'éviter la propagation de la maladie. Des analyses seront effectuées régulièrement pour surveiller son développement et l'efficacité des mesures.

La pose du gazon hybride au Stade national a coûté 3,25 millions d'euros, soit 250.000 euros de plus qu'une pelouse normale. En outre, les frais d'entretien du gazon hybride, qui doit être effectué au plus tard tous les trois ans, s'élèvent à +/- 110.000 euros. Pour rappel, un tel entretien avait eu lieu cet été. C'est la FLF, la Fédération luxembourgeoise de football, qui avait recommandé ce type de revêtement aux autorités.

Ces informations ont été fournies par la bourgmestre de Luxembourg, Lydie Polfer, au conseiller communal vert François Benoy, qui l'avait interrogée par courriel sur la pelouse du stade et son état actuel.