
Amdy Konté, ici à la relance face à Schifflange, croit dur comme fer au maintien direct. / © Val Wagner
C’est l’heure de l’épilogue en BGL Ligue où quatre équipes se battent pour le maintien et deux autres visent encore un billet européen.
La lutte finale, épisode 30! Les quatre équipes menacées vont se battre une fois de plus pour sauver leur peau parmi l’élite ou accrocher une place de barragiste.
Ce match d’appui, c’est le maximum que peut espérer le Fola après la raclée reçue à Mondorf samedi dernier. Alors que Schifflange est déjà condamné, le club doyen doit écarter Differdange pour espérer s’offrir 90 ou 120 minutes supplémentaires tout en espérant que Mersch ne gagne pas à Rosport. Ça fait beaucoup pour une équipe eschoise qui n’a jamais manqué de courage mais dont les lacunes réapparaissent au grand jour tous les 15 jours ou les trois semaines.
Et on a beau imaginer une équipe championne un rien démobilisée et focalisée sur une énième fête qui égayera la soirée, on la voit mal sombrer chez un adversaire qu’elle avait étrillée lors de la journée d’ouverture (5-1).
Mersch vise le barrage au mieux
Mersch a son destin en main. Une victoire le long de la Sûre lui éviterait de basculer directement mais ne l’empêchera pas de disputer un match d’appui puisque les deux clubs qui précèdent le Marisca, Mondercange et Käerjéng, s’affrontent. L’un des deux sauvera sa peau, l’autre affrontera une équipe de Promotion d’Honneur dans quelques jours pour renouveler son bail. Amdy Konté, le défenseur mondercangeois, donne les clefs de ce match couperet. "Les mots d’ordre seront sérénité et abnégation. On veut terminer notre saison ce dimanche. La motivation est à son zénith, on se sent bien physiquement et on a des arguments techniques à faire valoir. De l’expérience aussi. Mais on se doute que Käerjéng viendra aussi pour en finir."
Vainqueur à l’aller (2-1), Mondercange allait lancer sa saison sur des bases solides avant de connaître un très long passage à vide qui l’a conduit dans cette zone rouge qu’il n’a plus quittée depuis la mi-championnat. "Mais sur ces dernières semaines, on n’est pas mal. Il y a du bon et du moins bon mais je qualifierais notre fin de saison d’acceptable", clame le défenseur sénégalais de 26 ans qui revient sur cet exercice mouvementé. "J’ai été mis à l’écart sans que l’entraîneur m’en avertisse à la reprise. Le changement de coach nous a fait du bien. Le premier a opéré de mauvais choix et l’équipe a payé les pots cassés. Nous avons largement le potentiel d’une équipe de BGL Ligue et jamais nous n’aurions dû nous retrouver dans cette position."
Strassen a besoin d’un point
Une victoire ou un match nul permettrait au FCM de poursuivre l’aventure parmi l’élite. Il faudra contenir une équipe de Käerjéng qui a pratiquement touché le fond samedi dernier contre le Racing en terme de contenu. Dos au mur, l’UNK doit l’emporter et c’est peut-être un mal pour un bien tant l’équipe a semblé se poser des questions lors de ses dernières sorties. La perspective de disputer un barrage ne l’effraie peut-être pas après celui de l’année dernière gagné contre Bettembourg mais le contexte est aujourd’hui différent et on aura une première idée ce dimanche de la capacité qu’a ce groupe à relever la tête dans ces moments compliqués.
Pour le dernier ticket européen remis en jeu en raison de la licence refusée à Hesperange, deux équipes se le disputeront: Strassen et Rosport. La Jeunesse étant hors-course elle aussi pour ne pas avoir respecté le cahier des charges imposé par l’UEFA.
La donne est simple. Le FC Una a besoin d’un point à Hesperange pour prendre la place de son adversaire en Conference League. Ce serait historique pour le club dirigé par Luc Hilger, souvent bien placé mais pas assez pour goûter au parfum continental.
Rosport, lui, doit terrasser Mersch et espérer une victoire nette du Swift pour dépasser Strassen au classement et retrouver une scène européenne découverte en 2005. Une qualification qui viendrait couronner une saison en tout point remarquable.