Psychologue le jour et humoriste le soir, Alex Monteiro se livre sur son parcours atypique, les sujets qui l'inspirent et la dernière de son spectacle qu'il va jouer le 25 janvier à Differdange.
Alors, certes son spectacle s'appelle "Moi, je", mais inutile de lui attribuer un ego démesuré. Si Alex Monteiro parle beaucoup de lui, ça n'a rien à voir avec du narcissisme. Au contraire, il manie l'autodérision comme personne et se moque avant tout de lui. Il nous parle de sa peur des somnambules, des araignées et de certains tatouages. "Je parle beaucoup de mes angoisses, mais le fil rouge c'est le fait de vieillir". L'obsession du temps qui passe l'inspire beaucoup dans l'écriture même s'il avoue que son fils "est aussi une grande source d'inspiration".
Humour de psy ?
Alex Monteiro a 41 ans, il ne veut pas choisir entre son métier de psychologue et celui d'humoriste, il parvient à gérer les deux sans problème. Et si on lui demande s'il fait plus de bien comme comme humoriste, le psy se marre! "En une seule séance, il y a 200 personnes qui vont rigoler en même temps, et si ça ne règle pas grand-chose, l'humour reste une très bonne thérapie."
"Ça surprend pas mal de monde que je sois psychologue et humoriste parce que je ne correspond ni au cliché de l'un ni de l'autre".
Né au Luxembourg en 1983, de parents portugais, Alex a grandi bercé par les deux cultures. La portugaise, dont il est fier, mais aussi la luxembourgeoise qu'il aime défendre. Alex se sent parfaitement intégré au Luxembourg, "mais le pays est trop petit pour faire 50 dates avec un spectacle". Il a donc fallu s'exporter, "devenir un frontalier dans l'autre sens".
Alex Monteiro a débuté l'improvisation théâtrale en français, puis le stand-up en anglais. Il est parfaitement à l'aise en luxembourgeois, mais n'a pourtant jamais joué dans cette langue. "Peut être par paresse... il ne suffit pas de traduire un spectacle, il faut le retravailler. Un ami m'invite régulièrement à venir jouer en luxembourgeois, mais je n'ai pas encore pris le temps de réécrire au moins un sketch, mais promis, je le ferais un jour."
Dernière séance
En trois ans, il a écumé les salles de spectacle de la Grande-Région. Son spectacle "Moi, je" a évolué au fil du temps. "Il y a des choses qui se sont rajoutées, mais aussi d'autres que j'ai retirées. Il faut faire le deuil de certaines blagues."
Le spectacle "Moi, je" a été mis en scène par Josselin Dailly et produit par le centre culturel régional Aalt Stadhaus. Après de nombreuses représentations en Belgique et en France, il revient là ou tout avait commencé le 13 novembre 2021. La boucle va donc se boucler samedi 25 janvier au centre culturel régional Aalt Stadhaus à Differdange pour la dernière de "Moi, je".
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