
Jeudi, la Chambre des députés a approuvé un cadre juridique fixant des règles minimales pour les produits de substitution à la nicotine tels que les sachets de nicotine, les transposant dans la législation nationale et révisant la loi antitabac pour la première fois depuis 2017.
La mesure a été adoptée par 49 députés pour, 5 contre et 6 abstentions.
Le Luxembourg n’est pas allé jusqu’à interdire purement et simplement les sachets, mais le texte fixe une teneur maximale en nicotine de 0,045 mg par sachet.
Françoise Kemp du CSV a déclaré que la loi envoyait un signal clair aux jeunes. Les Verts et le LSAP se sont montrés moins satisfaits. L’ancien ministre de la Santé socialiste Mars Di Bartolomeo a accusé la coalition CSV-DP d’avoir cédé aux exigences du lobby du tabac.
L’ADR et les Pirates ont fait valoir qu’une quasi-interdiction serait inefficace, car les consommateurs se tourneraient alors vers le marché noir.
La gauche a soutenu la loi, affirmant qu’une interdiction totale ne fonctionnerait pas.
La ministre de la Santé, Martine Deprez, a déclaré que le gouvernement donnerait la priorité à la protection des mineurs, renforcerait les mesures de prévention et continuerait à suivre les développements au niveau européen.