Cette semaine, l’Exposition universelle d’Osaka est placée sous le signe de l’apprentissage et du jeu (“Learning and Playing”). Une délégation luxembourgeoise s’est rendue à Osaka pour aborder cette thématique.
La délégation luxembourgeoise à Osaka à l’occasion de cette semaine “Learning and Playing Week“ est composée de cinq membres du ministère de l’Education, qui montreront, en collaboration avec des représentants de l’Université du Luxembourg, comment fonctionne l’apprentissage innovant, explique le directeur du SCRIPT, le Service de Coordination de la Recherche et de l’Innovation pédagogiques et technologiques, Luc Weis.
À l’instar d’autres pays, le SCRIPT souhaite montrer comment il travaille en permanence sur de nouveaux concepts pour diversifier l’apprentissage. C’est pourquoi deux projets ont été développés, qui devront ensuite pouvoir aussi être mis en œuvre au Luxembourg. L’objectif est de favoriser les échanges avec les visiteurs de l’Exposition universelle, mais aussi, bien sûr, de rapprocher le Luxembourg de ces derniers. Les enfants et les jeunes, en particulier, vont découvrir le Grand-Duché et ses méthodes pédagogiques ludiques.
“Le SCRIPT a emmené ici deux ateliers où les élèves et les autres visiteurs peuvent créer des compositions musicales, c’est-à-dire composer leur propre chanson luxembourgeoise. Un quiz luxembourgeois est également organisé en parallèle: une série de questions sont posées. Si quelqu’un les a toutes résolues, il devient en quelque sorte un ‘expert du Luxembourg’ et reçoit son propre badge.”
Ces badges personnalisés sont très bien accueillis. Une très grande partie des visiteurs, qui doivent attendre jusqu’à deux heures pour accéder au pavillon luxembourgeois, sont japonais. Cela représente un défi majeur pour l’équipe du SCRIPT:
“C’est un fait que les visiteurs ici ne peuvent souvent parler que japonais. Nous avons donc réfléchi au préalable à la manière de faire face à cela. D’une part, nous avons organisé nos activités sans parole et, d’autre part, lorsque la langue était nécessaire, nous les avons préparées en anglais et en japonais.”
La communication n’est donc pas très facile, mais avec des gestes, un sourire et un smartphone qui traduit rapidement des choses importantes, tout marche très bien, explique Luc Weis. Et le retour des visiteurs du pavillon est très positif jusqu’à présent.