La déclaration fait état de graves inquiétudes concernant les efforts de la délégation pour “dialoguer de manière constructive” avec Amazon, alors que le détaillant en ligne est accusé de supprimer inutilement des emplois sans “atténuer” l’impact sévère que ces licenciements auraient sur bon nombre de ses employés.
Le 19 novembre, il a été rapporté que le géant de la vente en ligne prévoyait de supprimer jusqu’à 470 postes au Grand-Duché. Actuellement, 4.500 personnes sont employées par Amazon au Luxembourg, et si les informations précédentes sont exactes, cela signifierait une réduction de 10% de ses effectifs dans la région. Ces suppressions d’emplois s’inscrivent dans le cadre d’un plan mondial visant à réduire les effectifs d’Amazon de 14.000 personnes dans le monde.
Les négociations, qui ont débuté le 1er décembre, ont été décrites par Amazon comme “des discussions qui renforcent notre engagement en faveur d’un dialogue constructif qui donne la priorité à nos employés et soutient nos équipes tout au long de cette transition”.
Selon les délégués, l’orientation des négociations est particulièrement “préoccupante” après des bénéfices “records” et un discours sur le succès actuel qui devrait permettre à Amazon de restructurer ses licenciements conformément à sa prétention de défendre une “culture qui donne la priorité aux employés”.
Le Premier ministre Luc Frieden a rencontré les dirigeants d’Amazon, et des contacts ont été établis avec l’Agence nationale pour l’emploi (ADEM) du Luxembourg. En revanche, les résultats de ces discussions n’ont pas encore été divulgués.
Le géant Amazon a été approché par RTL afin de donner sa version des faits.
