
Les États-Unis ont discuté avec les Européens et c’est jugé très positif, a déclaré le Premier ministre luxembourgeois Luc Frieden sur RTL. Il a assisté mercredi à une visioconférence où plusieurs chefs d’État et de gouvernement occidentaux ont discuté de la question avec le vice-président américain J.D. Vance et le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Les objectifs des Européens et des Américains sont identiques, selon Luc Frieden: un cessez-le-feu, des garanties de sécurité pour l’Ukraine et le constat qu’on ne peut pas parler de territoires sans que les Ukrainiens soient assis à la table des négociations.
“C’est ce que j’ai ressenti après cette réunion. Bien sûr, cela peut changer chaque jour. Mais lors de cette réunion, il est apparu clairement que les Américains souhaitent tenir compte des Européens et qu’ils écoutent aussi les Européens. Le vice-président Vance a déclaré que nous formions tous une seule équipe. Et cela s’est aussi ressenti. Les Américains souhaitent également nous informer directement après la réunion en Alaska. Ce qui est aussi un signe qu’ils n’ont pas fait cela uniquement comme un exercice de style”, a indiqué Luc Frieden mercredi sur RTL
Le Premier ministre a évoqué un léger espoir pour l’avenir dans ce dossier difficile. Après la réunion, il a eu le sentiment que les Américains souhaitaient tenir compte des Européens et les écouter.
Les Américains ont déclaré vouloir informer les Européens immédiatement après le sommet en Alaska, selon le Premier ministre luxembourgeois. Quant à savoir si l’Ukraine devra ou non céder des territoires, Luc Frieden a déclaré que seuls les Ukrainiens eux-mêmes peuvent en décider.
Avant cette réunion, une autre visioconférence avait eu lieu mercredi. Outre la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le chancelier allemand Friedrich Merz, le président français Emmanuel Macron, le secrétaire général de l’OTAN, Marc Rutte, et le président du Conseil européen, Antonio Costa, ont assisté à cette réunion avec le président américain Donald Trump. Volodymyr Zelensky s’était rendu spécialement à Berlin pour participer à la réunion virtuelle aux côtés de Friedrich Merz.
Ursula von der Leyen a évoqué un excellent entretien téléphonique sur les réseaux sociaux. Selon Bruxelles, il aurait permis de renforcer les bases pour l’Ukraine.
Le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a qualifié d’insignifiants les efforts diplomatiques européens en amont du sommet sur l’Alaska.
Avant la rencontre Trump-Poutine de vendredi, Moscou a réitéré ses exigences. La Russie souhaite notamment obtenir quatre régions ukrainiennes.