
Claude Feiereisen (LSAP) lui succèdera, comme cela avait déjà été convenu lors des élections communales.
Schifflange est en train d’étoffer son offre scolaire, non seulement avec une nouvelle école primaire dans la Cité Op Hudelen, mais aussi avec la septième Ecole européenne publique sur le campus “op Fléierechen”. L’idée d’ouvrir cette dernière à Schifflange est venue par hasard, parce que des enfants venus d’Ukraine au moment du déclenchement de la guerre, y étaient déjà scolarisés. C’est ainsi qu’un contact a été établi avec le ministère de l’Éducation.
Une école européenne est bien adaptée à Schifflange, souligne Paul Weimerskirch. “L’école européenne est un projet auquel tient beaucoup le collège des bourgmestre et échevins, car nous le considérons comme une valeur ajoutée, nous sommes une communauté relativement multiculturelle à Schifflange”. Il voit une opportunité dans l’enseignement en anglais ou en français. La commune a participé au projet pilote Alpha, le projet d’alphabétisation en français au fondamental, et ce fut un succès: “C’est un projet qui permet à des enfants qui, auparavant, présentaient des déficits scolaires ou connaissaient un échec scolaire, de progresser. C’est une question d’égalité des chances. Je sais que tout le monde n’accepte pas qu’il y ait une double alphabétisation. Les élèves n’apprennent pas non plus le français, mais ils apprennent à connaître des mots en français, de sorte qu’ensuite ils apprennent mieux à pouvoir lire et écrire des langues.”
Le bourgmestre considère plus problématique la situation dans les maisons relais, où les places sont loin de suffire. Là aussi, il y a eu de nombreuses réflexions, mais en raison de la pandémie, de nombreux projets ont été retardés: “Nous n’avons pas eu les opportunités dont nous avions réellement besoin. Nous sommes dans une situation, où nous avons pratiquement 1.200 élèves au fondamental. Sur ces 1.200 élèves, 400 à 450 bénéficient des services de la maison relais. Or, nous avons une liste d’attente qui est effectivement presque deux fois plus longue.”
Paul Weimerskirch n’a pas voulu préciser quand des places supplémentaires pourraient être disponibles.
La reprise par l’État du réseau de transport intercommunal TICE laisse de nombreuses questions en suspens. La création d’un syndicat mixte État-communes à l’horizon 2027 a été annoncée la semaine dernière. L’Etat y contribuera jusqu’à hauteur de700 millions d’euros sur 10 ans, les communes à hauteur de 150 millions maximum. On ignore pour l’instant si des emplois seront supprimés. Pour Paul Weimerskirch, la question se pose également de savoir si les syndicats de communes ne devraient pas être organisés différemment à l’avenir.
A propos du dialogue social, le futur ex-bourgmestre de Schifflange constate que ce n’est plus le dialogue social “que nous connaissions”. Nous sommes dans “une période difficile” et “personne ne détient la vérité dans les questions sociales”. La situation n’est “pas heureuse”.