La réorganisation du réseau de transport intercommunal TICE va-t-elle entraîner des pertes d’emploi pour les salariés? C’est une option que ne voulait à tout le moins pas exclure l’encore-bourgmestre de Schifflange, Paul Weimerskirch, mardi sur RTL. Ce dernier renoncera à son mandat ce jeudi.
“Nous espérons ainsi pouvoir préserver les emplois existants,” avait alors commenté Paul Weimerskirch interrogé sur la réorganisation du TICE.
La journaliste Anne Wolff l’avait alors relancé: “Il en était question? Savez-vous si des gens devront partir? Le mot d’ordre est-il ‘dégraissage’ ou est-ce encore en suspens?”
Réponse de Paul Weimerskirch: “Toutes les réponses n’ont pas encore été apportées.”
Cette déclaration a suscité l’étonnement au TICE. Peut-être Paul Weimerskirch n’était-il pas tout à fait au courant, car ce n’est pas lui, mais son futur successeur, Carlo Feiereisen, qui représentait Schifflange au TICE? La réorganisation du TICE en un syndicat mixte n’aura définitivement aucun impact négatif sur les salariés, selon le président du TICE, Marco Lux.
"[Une réorganisation] dans laquelle le ministère s’implique avec 700 millions d’euros sur les 10 prochaines années et les neuf communes avec 150 millions et dont le texte de la convention stipule clairement que le statut de tous ceux qui travaillent au TICE sera maintenu et il n’a jamais été question que quiconque perde sa place.”
Certes, tous les votes nécessaires n’ont pas encore été adoptés, mais ce ne serait plus qu’une formalité.
“Les neuf communes ont adopté une délibération dans laquelle elles se déclarent prêtes à rejoindre le syndicat mixte, là il n’y a plus rien à changer. Il reste seulement aux neuf conseils communaux à en débattre fin septembre ou début octobre, puis à soumettre le projet au vote. Une fois cela fait, le ministère pourra s’en occuper.”
Le TICE emploie actuellement plus de 500 personnes, la majorité d’entre elles ont le statut de fonctionnaire, les autres celui d’employé.
La restructuration du TICE s’explique par le fait que la flotte de bus, composée de 140 véhicules, sera entièrement convertie à l’électrique. Cela n’aurait pas été supportable financièrement, surtout pour les grosses communes, car leur contribution aurait doublé, voire triplé. Outre le passage à l’électromobilité, il fallait aussi faire quelque-chose par rapport au nombre de passagers, qui va doubler pour atteindre les 73.000.
Si l’ambiance est tendue au TICE, c’est avant tout parce qu’un certain nombre de fausses informations circulent actuellement tant au sein de l’entreprise que publiquement.
