Pour le bac en 2026 "Aucun repêchage ne sera possible en dessous de 8/20"

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AFP
Les règles du bac vont être durcies avec une note minimale de 8/20 pour pouvoir passer le rattrapage, a indiqué jeudi le ministre de l'Education Edouard Geffray, confirmant une mesure annoncée par sa prédécesseure Elisabeth Borne.
© FREDERICK FLORIN / AFP

Il y a (...) un vrai enjeu de crédibilité du baccalauréat”, souligne M. Geffray dans un entretien au Parisien.

Il souhaite que “les professeurs qui examinent les copies aient des consignes d’exigence claires”. “J’estime qu’une copie qui n’est pas écrite de manière intelligible, c’est-à-dire avec un niveau d’orthographe, de syntaxe et de grammaire absolument déplorable, ne peut pas avoir la moyenne”, dit-il.

Par ailleurs, alors qu’existe actuellement une possibilité pour les membres d’un jury d’accorder des points en plus à un élève pour qu’il obtienne son bac ou ait une mention (les “points jury”), M. Geffray indique que “pour le bac 2026 et les suivants”, le ““coup de pouce” maximum” sera “limité à hauteur de 0,5 point sur la moyenne générale à l’examen” (soit 50 points jury).

Et “aucun repêchage ne sera possible en dessous de 8/20”, ajoute-t-il.

Des mesures qui doivent être formalisées dans un décret vendredi.

Fin août, l’ex-ministre de l’Education Elisabeth Borne avait annoncé ce durcissement, qui n’avait pas encore été traduit en textes législatifs.

En juin 2025, le taux de réussite global au bac a atteint 91,9%. Au total, 1,7% des admis dans la voie générale ont obtenu en 2025 leur diplôme grâce aux points jury et 3,4% dans la voie technologique, selon un bilan publié jeudi par le ministère.

Interrogé par ailleurs sur les récentes affaires d’agressions sexuelles à l’école et dans le périscolaire à Paris, M. Geffray fait part de son “souhait” que le “contrôle d’honorabilité” (vérification du casier judiciaire), qui se fait actuellement en début de parcours professionnel, ait lieu désormais “tout au long des parcours professionnels, tous les deux, trois ou quatre ans”.

Nous sommes en train d’y travailler”, ajoute-t-il.

Enfin, sur l‘interdiction des téléphones portables, qu’Emmanuel Macron a annoncé la semaine dernière vouloir “sans doute” élargir au lycée à partir de la rentrée prochaine, M. Geffray dit “souhaiter qu’on propose aux lycées volontaires de prendre des mesures en ce sens”.

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