
Cela équivaut à environ 250 à 300 euros par an, en fonction bien entendu du nombre de kilomètres parcourus.
Notre équipe a donc pris la direction d’une école de maîtrise automobile. Sur place, un instructeur dévoile ses conseils pour adopter l’écoconduite. Pour l’occasion, notre journaliste se prête au jeu. Un premier parcours permet à l’instructeur d’évaluer sa conduite.
Accélérer et freiner sans cesse brule du carburant. Il faut donc anticiper le trafic et décélérer doucement en relâchant l’accélérateur à temps. Et si vous êtes en attente, à l’arrêt, éteignez le moteur. “De un, pour la pollution. De deux, qui dit pollution dit aussi consommation. L’un ne va pas sans l’autre”, rappelle l’instructeur en maîtrise automobile.
Après le parcours test, notre journaliste et Jean-Noël refont le même trajet, mais cette fois en corrigeant chacune des lacunes constatées. “On va calculer son coup pour arriver en douceur, et s’il y a moyen sans s’arrêter. Sans prendre de risque, on est bien d’accord”, explique-t-il depuis le siège passager.
Sur l’autoroute, il m’explique qu’il vaut mieux lever le pied. Diminuer la vitesse de 10 km/h permet d’économiser jusqu’à 1 litre de carburant tous les 100 km.
Il donne aussi un conseil pour changer de vitesse. “Le régime idéal pour changer les rapports de boite, essence comme diesel, c’est 2.000 tours. C’est largement assez”, précise Jean-Noël.
Pour économiser encore quelques gouttes de carburant, évitez de laisser la climatisation allumée par défaut si elle n’est pas nécessaire. “Pour faire fonctionner l’air climatisée, il faut que l’énergie sorte de quelque part. L’énergie est tirée du moteur, donc mon moteur est plus sollicité et ma consommation va augmenter”, rappelle l’instructeur.
Terminons par deux conseils faciles à appliquer: