Taxe de stationnementCette ville où garer une petite voiture est moins cher qu'une grosse

RTL Infos
En Suisse, non seulement les tarifs du stationnement résidentiel flambent mais en plus ils s'alignent sur la taille des voitures. C'est Bâle qui inaugure cette nouvelle tendance, où les propriétaires de grandes voitures vont devoir payer plus cher que les autres. En France, certaines municipalités taxent davantage les voitures les plus lourdes. Taille ou poids, ce sont surtout les SUV qui sont dans l'œil du cyclone.
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Depuis le 1er janvier 2025, la ville de Bâle a lancé une nouvelle tarification des cartes de stationnement pour résidents basée sur la longueur des véhicules. Les propriétaires de véhicules imposants paient donc plus cher que les autres.

Aujourd’hui, l’année de stationnement pour les petites voitures, mesurant moins de 3,90 mètres de long coûte ainsi 332 francs suisses (environ 350 euros). Pour celles comprises entre 3,90 et 4,90 m, la facture monte à 422 francs suisses (446 euros). Enfin, pour les voitures les plus imposantes, cela revient désormais à 512 francs suisses (540 euros).

Jusqu’à présent, la tarification, unique pour tous, était de 284 francs suisses. Et l’inflation va continuer puisqu’à l’horizon 2027, les automobilistes au volant des plus grandes voitures devront payer jusqu’à 740 francs suisses (783 euros) par an pour pouvoir se garer en ville.

Cette initiative vise évidemment à encourager les propriétaires de grands véhicules, notamment les SUV, à utiliser des parkings souterrains plutôt que des places en voirie, afin de libérer de la surface. À terme, l’idée est de gagner en espace pour y aménager des pistes cyclables ou des espaces verts. Bâle devient ainsi la première ville suisse à adopter une telle politique de stationnement adaptée à la taille des véhicules, sans distinction d’ailleurs de motorisation. D’autres villes suisses, comme Genève et Lausanne, pourraient suivre cette tendance.

© Photographie SergiyN / Getty Images©

En France, c’est la tarification au poids qui a davantage la cote. En 2024, Paris, Grenoble ou encore Lyon ont mis en place de nouvelles grilles tarifaires très défavorables aux véhicules lourds, qu’ils soient thermiques, hybrides ou électriques. D’une manière générale, ce sont les SUV qui sont principalement visés par ces municipalités. Cette année, c’est au tour de Bordeaux d’adopter la même politique.

Ces initiatives sont caractéristiques des politiques menées par de plus en plus de grandes villes européennes souhaitant diminuer le trafic routier au profit d’une mobilité plus propre, dans le but de baisser drastiquement les émissions de CO2 et d’améliorer la qualité de l’air.

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