La première édition de cette journée mondiale a eu lieu en 1999 à l’initiative de l’Unesco, pour qui la poésie est “l’une des formes d’expression et d’identité linguistique et culturelle les plus précieuses de l’humanité”. Cette démarche de sensibilisation vise à “soutenir la diversité linguistique”. Le Luxembourg a cette chance : la diversité linguistique y est vaste et offre de nombreuses pages à explorer.
Cette journée peut être l’occasion de découvrir ou redécouvrir des poètes et poétesses luxembourgeois, tels que Jean Portante, Anise Koltz, Lambert Schlechter, Michel Rodange, Batty Weber… Impossible de tous les citer ! Tous les trois ans, le ministère de la Culture remet le prix Batty Weber à un auteur qui contribue à faire rayonner la littérature luxembourgeoise. Le dernier a été remis en 2020 à Pierre Joris, auteur originaire d’Ettelbruck et établi aux États-Unis.
Si vous êtes frontalier, nous vous recommandons l’œuvre éponyme de Jean Portante, “méditation automobile qui trouve son roulement par la parole”, dont cette lecture a été créée au Théâtre National de Luxembourg.
Outre cette Journée mondiale, des rendez-vous avec la poésie s’égrènent tout au long du printemps et de l’année, au Grand-Duché. La 12e édition du Poetry Slam de Lux’ revient aux Rotondes les 1er et 2 avril : ce sont de féroces joutes verbales en français et en allemand qui se succèderont sur la scène.
Ce joli mois de mars, où l’on célèbre l’arrivée du printemps, est aussi celui des poètes. Le Printemps des poètes se déroulera les 22, 23 et 24 avril : la 15e édition luxembourgeoise de ce festival s’accorde sur la thématique française de l’"éphémère”. Trois jours consacrés à des rencontres avec des auteurs, à des lectures ou des performances en divers endroits du pays.
