Un radar facilement dissemblable, efficace et compact qui serait capable de contrôler la vitesse des automobilistes sur trois voies et dans les deux sens. Il s’appelle “velolaser” et ce dispositif fait beaucoup parler de lui dans les médias français ces dernières semaines.
Pourtant, ce radar n’a rien de nouveau. Les autorités espagnoles ont même commencé à le tester sur les routes dès 2018. Le “velolaser” avait fait l’objet de nombreux reportages alors même que la police se familiarisait avec son fonctionnement.
Vous pouvez donc ignorer les articles qui parlent d’un “nouveau radar” et vous pouvez faire de même pour ceux qui évoquent son arrivée éventuelle sur les routes françaises. En effet, L’argus s’est déjà appliqué à prouver pourquoi il est improbable que ce dispositif fasse son apparition sur les routes de l’Hexagone.
Homologation, appel d’offres, marché saturé: les raisons sont nombreuses pour ne pas croire à l’arrivée du “velolaser” en France, malgré ses capacités impressionnantes, sur le papier. Pour ce qui est du Luxembourg, les autorités semblent vouloir parier sur les radars-tronçon et les radars feu rouge pour calmer les ardeurs des automobilistes.
Ce qui continue à faire parler de ce dispositif dans nos régions est vraisemblablement lié à sa versatilité et sa facilité d’installation. En effet, de nombreuses vidéos et photos circulent actuellement pour dénoncer les subterfuges auxquels peuvent avoir recours certains policiers afin de cacher le radar. Voyez plutôt.
